mercredi 27 juin 2018

WESTWORLD (Saison 1) (HBO)


Automne 2016 : la chaîne à péages américaine HBO (Home Box Office) commence la diffusion de l'adaptation en série du film Westworld (écrit et réalisé en 1973 par Michael Crichton sous le titre Mondwest en vf). Avec son casting prestigieux, un budget colossal et un scénario complexe, le show de Jonathan Nolan et Lisa Joy est conçu pour succéder à Game of Thrones qui prendra fin en 2019 sur la même chaîne. Dix épisodes plus tard, et une deuxième saison dont la diffusion vient de s'achever, la série a prouvé sa valeur et s'est imposée comme une saga actuel les plus addictives.    

 Teddy et Dolores (James Marsden et Evan Rachel Wood)

Teddy et Dolores, deux androïdes amoureux dans le parc à thèmes Westworld, sont agressés par l'Homme en Noir, un mystérieux client. A cette période, d'autres robots, les "hôtes", commencent à dysfonctionner et le chef programmateur, Bernard Lowe, informe le co-fondateur du parc, Robert Ford, qu'il faudrait modifier leur narration et retirer du service les androïdes défaillants. Theresa Cullen, l'administratrice du parc, appuie cette prévention que Ford désapprouve. Jusqu'à ce que Peter Abernathy, le "père" de Dolores, se dérègle à son tour après avoir trouvé une photo laissée près de sa ferme par un visiteur. Ford consent alors à rappeler Peter et Dolores - laquelle, après examen, fonctionne correctement, mais à laquelle on donne un nouveau père.   

Logan Delos et William et Clementine (Ben Barnes et Jimmi Simpson)

Logan Delos et son ami et associé William arrivent à Westworld - le premier étant le fils de celui qui a financé la construction du parc. William croise Dolores et en tombe immédiatement amoureux. Maeve, la tenancière du bar de la ville centrale du parc, subit à son tour des bugs et Bernard décide de les corriger. Mais une fois dans les locaux de la maintenance, elle se réveille toute seule et découvre les autres "hôtes" en cours de reprogrammation. Dolores trouve un pistolet près de la ferme familiale tandis que l'Homme en Noir oblige le bandit Lawrence à la guider dans le parc. Ford refuse le nouveau scénario soumis par Lee Sizemore qu'il préférerait plus agressif, puis découvre que Bernard et Theresa entretiennent une liaison.   

Stubbs et Elsie (Luke Hemsworth et Shannon Woodward)

William et Logan décident, pour pimenter leur séjour, de suivre la traque menée par un chasseur de primes. Dolores demande à Teddy de lui apprendre à tirer au pistolet mais sa programmation l'empêche de commettre des actes violents. Ford modifie alors à distance le comportement de Teddy pour qu'il se lance à la recherche du bandit Wyatt. Elsie, une programmatrice, et Stubbs, le chef de la sécurité du parc, se lancent à la recherche d'un "hôte" défaillant et, lorsqu'ils le trouvent, celui-ci se suicide après les avoir agressés. Cependant, Dolores est agressée par deux brigands mais elle se défend et les tue en croyant qu'il s'agit de l'Homme en Noir. Elle s'enfuit ensuite et tombe sur le campement dressé par William, Logan et le chasseur de primes.    

Maeve et sa fille

Logan décide de poursuivre le bandit en compagnie du chasseur de primes et se moque de l'attirance de William pour Dolores, qui refuse de croire qu'elle est une "hôtesse". Ensemble, ils capturent le fugitif mais Logan, toujours en quête de sensations fortes, veut rencontrer son chef. L'Homme en Noir font la connaissance de Armistice, une femme hors-la-loi, épouse du bandit Wyatt, et sauve Teddy, qui a subi des tortures de ce dernier. Theresa se méfie de Elsie et Bernard, qui se rapprochent pour savoir pourquoi un "hôte" l'a agressée avant de se suicider, puis discute avec Ford de son nouveau projet de scénario. Mais il menace alors de révéler sa liaison avec Bernard si elle se mêle de ses prérogatives. De retour dans le parc, Maeve est en proie à des visions d'elle et de sa fille et elle retrouve le bandit Escaton avec lequel le shérif la surprend et l'arrête violemment. 

Elsie et Bernard (Shannon Woodward et Jeffrey Wright)

Elsie découvre avec Bernard que l''hôte" suicidaire transmettait ses informations sur le parc à l'extérieur. L'Homme en Noir tue Lawrence pour transfuser son sang à Teddy et poursuivre sa quête avec lui. S'arrêtant à un bar, ils y trouvent Ford qui assure à l'Homme en Noir qu'il ne trouvera pas ce qu'il cherche dans le parc. Dolores, William et Logan arrivent dans la bourgade de Pariah où ils rencontrent le bandit El Lazo (Lawrence dans ce nouveau rôle) et acceptent de détourner pour lui un wagon rempli d'explosifs. Mais durant l'opération, ils découvrent qu'El Lazo veut les garder pour lui au lieu des vendre aux Confédérés. En guise de représailles, ces derniers capturent Logan tandis que William et Dolores s'enfuient. A nouveau dans les laboratoires de la maintenance, Maeve exige de Felix, un réparateur, qu'il améliore ses facultés cognitives et physiques.

Maeve

Teddy et l'Homme en Noir échappent aux soldats de l'US Army qui combattent les Confédérés. Cependant, Lee Sizemore, le scénariste du parc, est présenté par Therese à Charlotte Hale, qui a été élue par le conseil d'administration pour remplacer bientôt Ford. Par prudence, Theresa en profite pour rompre avec Bernard, qui vient d'apprendre par Elsie que c'est Cullen qui avait reprogrammé l'"hôte" suicidaire pour qu'il transmette des informations sur le parc à l'extérieur, et que c'est un certain Arnold qui avait écrit la narration des tous premiers androïdes du parc. Interrogé sur ce dernier point, Ford révèle à Bernard qu'Arnold était l'autre co-fondateur de "Westworld" et qu'il a trouvé la mort accidentellement dans le parc il y a plusieurs années. Maeve, renforcée par sa nouvelle programmation, projette désormais de quitter le parc pour explorer le monde extérieur. 

Bernard, Theresa et Ford (Jeffrey Wright, Sidse Babett Knudsen et Anthony Hopkins)

Craignant que Ford ne détruise ses travaux s'il apprend son renvoi trop vite, Charlotte et Theresa le lui cachent et préparent une réception à laquelle seront conviés les actionnaires, dans le parc, durant laquelle elles révéleront les scénarios trop dangereux imaginés par le co-fondateur. William et Dolores couchent ensemble puis traversent un territoire indien dangereux. Maeve menace de mort Felix et son partenaire Sylvester de mort s'ils ne l'aident pas à sortir du parc : ils lui fournissent des habits civils normaux et la guident. Bernard conduit Theresa dans un laboratoire secret de Ford qui ordonne à son ami de la tuer : Bernard s'avère être un androïde ! 

William et Dolores (Jimmi Simpson et Evan Rachel Wood)

L'assassinat de Theresa est maquillé en accident lorsque Stubbs retrouve son corps dans une zone désertique du parc, mais le chef de la sécurité se méfie du comportement étrange de Bernard et Ford car Elsie est également portée disparue. Maeve a maintenant le pouvoir de contrôler d'autres hôtes mais est toujours tourmentée par des visions d'elle et de sa fille, au point qu'elle renonce à quitter le parc pour partir la rechercher. William et Dolores atteignent une église où la jeune femme découvre un labo souterrain : elle se rappelle y avoir déjà été avec Arnold qui avait l'aspect de Bernard. Lorsqu'elle ressort, William a été capturé par les Confédérés et Logan à leur tête et elle est emmenée avec eux. 

Charlotte et l'Homme en Noir (Tessa Thompson et Ed Harris)

Logan éventre Dolores pour prouver à William que Dolores est une "hôtesse", mais elle s'enfuit et retourne se réfugier dans l'église. Cette fois, elle se souvient y avoir tué Arnold. De nouveau à l'extérieur, l'Homme en Noir l'attend et lui révèle être William, leur première rencontre remontant à il y a trente-cinq ans. William a exécuté tous les Confédérés et menace de tuer Logan mais l'épargne en l'abandonnant, nu, dans le désert. Charlotte va à la rencontre de l'Homme en Noir et lui propose, puisqu'il est membre du conseil d'administration du parc, de soutenir le renvoi de Ford, mais il refuse car il doit poursuivre sa quête. Stubbs, dans le parc, cherche Elsie lorsqu'il est attaqué par les indiens : il rebrousse chemin sans avoir vu que sa collègue gisait non loin de là, dans une grotte.

Dolores, Teddy et Ford

L'Homme en Noir retrouve Dolores et la questionne sur les plans du bandit Wyatt : elle lui répond qu'elle est Wyatt et qu'Arnold lui a confié la mission de détruire le parc. Teddy surgit et emmène Dolores. Maeve retourne dans le parc pour trouver sa fille en convaincant Escaton et Armistice de l'aider. Ford éteint provisoirement Teddy et s'excuse auprès de Dolores pour l'avoir manipulée afin qu'elle tue Arnold autrefois mais celui-ci refusait son projet de libérer les "hôtes" que, lui, avait prévu dès l'ouverture du parc il y a trente-cinq ans. Le soir de la réception dans le parc, Ford devance l'annonce de Charlotte Hale et dévoile aux invités la primeur de son ultime narration : tous les "hôtes" encerclent les actionnaires, parmi lesquels se trouvent l'Homme en Noir, et leur tirent dessus tandis que lui-même a programmé Dolores pour qu'elle le tue et mène la rébellion des androïdes pour sortir du parc.

On sort de cette première saison comme d'un cauchemar vécu par un des "hôtes", en l'occurrence Dolores qu'on découvre dès la première image, s'éveillant sans souvenir de la veille mais à nouveau engagée dans un jour sans fin. Un réveil douloureux pour le téléspectateur comme ces androïdes...

Tout dans Westworld (le parc, la série) est ainsi conçu pour surprendre brutalement, désarçonner, égarer, déranger. A commencer par le fait que, justement, on passe plus de temps en compagnie de robots que d'humains, au point qu'on finit par se demander si certains sont bien ce qu'ils semblent bien être.

Il faut un certain temps pour entrer dans ce jeu de faux-semblants et donc s'armer de patience, mais les auteurs ont le souci de nous présenter le parc, ses attractions, et ses coulisses. Ceci fait, c'est parti pour une aventure aussi alambiquée que passionnante et troublante, littéralement mise en scène par des scénaristes cachés dans les sous-sols et qui s'évertuent à nous surprendre, à nous faire réfléchir aussi, en nous invitant à imaginer ce qui va se produire tout en s'amusant à déjouer nos attentes.

C'est tout le principe du show : nous assistons au spectacle de la délivrance des pulsions humaines les plus viles (bagarres, tueries, viols...) commis sur des robots ressemblant remarquablement à des humains mais qui servent de défouloir à de véritables hommes et femmes, sans qu'ils aient à redouter les conséquences. Jusqu'au jour où un grain de sable vienne enrayer la machine... Prétexte facile, classique, mais toujours efficace.

Du Mondwest écrit et réalisé par Michael Crichton en 1973, cette saison 1 ne conserve que la partie far-west (on a aussi un très bref aperçu d'un "Shogun world", alors que le film montrait aussi un monde médiéval et un autre romain). En revanche, le postulat est identique, avec ce déraillement progressif des machines, qui donne aux auteurs matière à un questionnement sur le libre-arbitre (les robots ont-ils une conscience ? Ou simplement un programme ? Interrogations dignes de Philip K. Dick). Jonathan Nolan (le frère du cinéaste Christopher, et déjà créateur de la série Person of interest) et Lisa Joy (sa femme, et créatrice de la série Pushing Daisies) ont puisé visiblement à d'autres sources pour enrichir leur histoire : on pense à la production suédoise Real Humans et ses "hubots" aux tâches domestiques, mais qui, eux, n'avaient pas conscience de leur nature profonde ; à Un Jour sans fin de Harold Ramis (1993) pour la répétition des jours vécus par les androïdes dans le parc comme celui de Bill Murray ; et Le Prisonnier, la mini série-culte de et avec Patrick McGohan (1967) avec ce huis-clos à ciel ouvert.

Mais ces références sont non seulement bien intégrées, mais comme absorbées par la densité de Westworld et le nombre de ses protagonistes, les liens qui les unissent, la profondeur temporelle qui se révèle progressivement. J'ignore si les fans de Game of thrones y trouvent le même plaisir, n'ayant jamais suivi l'adaptation de la saga de G.R.R. Martin, mais en termes d'ambition, le compte y est. Avec un budget pharaonique de cent millions de dollars (donc une moyenne de dix millions de dollars par épisode), le show offre des décors époustouflants (comme la Monument Valley, dont la splendeur démesurée et naturelle ne lassera jamais), écrins aux mouvements épiques du récit avec ses attaques de train, ses passages en terres indiennes, ses déserts, etc. Pourtant, le meilleur site du projet est avant tout son paysage mental...

En effet, le riche sous-texte qui parcourt les déviations empruntées par Dolores, l'Homme en Noir, Teddy, Maeve, ou Robert et Ford, est de nature à faire cogiter. L'intrigue comme le trajet parcouru est labyrinthique et il faut accepter de s'y perdre pour mieux apprécier ses révélations lorsqu'elles surgissent, toujours spectaculaires et imprévisibles. On tourne en rond dans ce parc qui paraît pourtant sans limite, à la recherche de son centre ou de sa sortie, de son sens ou de ses frontières, et cela éprouve le téléspectateur. Mais pour peu (car cela ne dure pas non plus trop longtemps) qu'on se laisse mener par le bout du nez, une fois tous les éléments en place, l'impression d'assister à un envoûtant mais perturbant chaos se dissipe pour aboutir à un final tonitruant, vraiment renversant. Nolan et Joy semblent donc mieux maîtriser leur affaire qu'un J.J. Abrams (co-producteur de la série) au temps de Lost et son évolution empirique.

S'il est compliqué de s'identifier à un personnage en particulier, il est plus simple d'apprécier sensiblement ce que l'un ou l'autre ressent. Dans ce parc (à thèmes), tout le monde en effet cherche sa voie. Il peut s'agir de traquer l'humanité chez l'Homme en Noir et ses exactions a priori gratuites, qui le font ressembler à un joueur obsessionnel, proche de la démence au point d'avoir entamé une quête absurde sur le secret du parc, le jeu dans le jeu. Lorsqu'on apprend qui est ce pistolero sadique, son odyssée devient vertigineuse, et la mise en scène qui accompagne cette révélation est une des plus stupéfiantes que vous verrez - ou comment figurer une ellipse de trente-cinq ans d'un plan au suivant.

Il peut s'agir aussi de sonder le parc lui-même et, là, Westworld renvoie à bien des interprétations concrètes ou conceptuelles. Il y a effectivement ce qui se passe en surface et que nous voyons, dans ce décor de western, puis il y a ce qui se passe en dessous, avec la maintenance des androïdes, la salle de contrôle des animations du parc, les bureaux des scénaristes, administrateurs, les labos des programmateurs, les quartiers des cadres et du co-fondateur. Plus abstraitement, ces niveaux représentent l'équivalent des jeux en immersion qu'on pratique sur console, ordinateur ou avec des casques de réalité virtuelle. Là aussi se pose la question de savoir ce qui est vrai de ce qui est faux, et l'interrogation est plus intense selon le temps passé à jouer ou même selon ce qu'on vient chercher et qu'on trouve dans le parc. William en fait l'expérience instantanée en tombant amoureux de Dolores et en niant longtemps qu'elle est une "hôtesse".

Mais, le plus fascinant, peut-être, c'est l'effet-miroir qui se produit entre la série et sa fabrication même, la fabrication d'un spectacle. Westworld est d'abord et avant toute chose une fiction sur l'interactivité et l'addiction. Rien ne manque à l'appel pour nous le rappeler : les androïdes qui sont violentés puis remis en condition sont les instruments d'un game over permanent, les narrations de Lee Sizemore et Robert Ford sont des boucles scénaristiques avec quelques subtiles modulations, les expériences traversées par les "visiteurs" sont de plus en plus réalistes afin de brouiller leurs repères. Et même les "bugs" qui affectent les machines, les niveaux cachés, sont pris en compte pour pimenter les attractions (ce qui provoquent l'opposition entre Sizemore et Ford, puis Ford et Cullen, puis Ford et Hale).

On monte d'un cran encore (le dernier palier atteint dans cette première saison) quand, donc, les "hôtes" prennent eux-mêmes conscience d'être des jouets et veulent s'affranchir. Le discours se fait alors politique, les robots devenant des répliques d'esclaves jetées en pâture à des clients toujours plus dépravés et livrées à eux par des concepteurs-programmateurs visant un rendement maximum, satisfaisant les plus bas instincts des consommateurs - ou préparant une révolution émancipatrice secrète, comme Ford l'avoue à la fin.

Tout cela est en définitive une autre sorte de jeu (le jeu dans le jeu dans le jeu), qui nous enseignent les règles de la narration en général, pas seulement pour le parc, mais pour les histoires telles que les raconte Hollywood, à mi-chemin entre l'industrie et l'art. Le parc est un symbole de cette industrie, il offre des attractions extraordinaires, des sensations extrêmes, mais visent aussi d'énormes profits pour être rentable et se développer (Ford est montré en train de préparer des extensions mystérieuses). Et la série nous montre justement ce que cela représente de créer et d'animer une pareille attraction, à l'image du tournage lui-même avec une équipe technique et créative énorme, la confection de costumes, d'accessoires, la préparation de la réalisation, la maintenance, la sécurité, le développement, le financement, le retour sur investissement, la promotion...

A partir de ces données mises à notre disposition via la fiction, on découvre de manière ludique mais féroce, divertissante et complexe à la fois, le compromis nécessaire, incontournable entre les intérêts de la production (le conseil d'administration de la compagnie qui possède le parc/la chaîne de télé qui paie le show) et de ses créateurs (scénaristes-réalisateurs-directeurs artistiques - résumés ici par Ford, le "père" des robots). En entrant dans le "Westworld", vous pénétrez aussi, pour ainsi dire, dans le siège d'une chaîne de télé, avec ses studios de tournage, ses auteurs, ses acteurs qui reproduisent une réalité en la travestissant. Et une fois passée ce rideau, la question demeure de qui créé quoi - de l'auteur qui propose au producteur qui dispose au téléspectateur qui sanctionne et même s'approprie en échafaudant des théories pour la suite. Une mise en abyme captivante.

Pour nous accompagner dans cette spirale philosophique, nous sommes bien accompagnés car la série affiche un casting au luxe insensé : Anthony Hopkins, Ed Harris, Jeffrey Wright, James Marsden, Sidse Babett Knudsen, Thandie Newton, Tessa Thompson... Mais s'il ne fallait en retenir qu'une, ce serait sans doute Evan Rachel Wood dont la composition est d'une justesse, d'une précision chirurgicale telle qu'elle nous ferait croire qu'elle est une androïde. 

Il paraît difficile de croire qu'après un premier acte aussi époustouflant, Westworld ne sombre pas dans sa deuxième saison. Pourtant, croyez-le bien, les dix prochains épisodes (dont je vous parlerai au plus tôt) sont encore plus fous, plus riches, plus sensationnels. Ce n'est que le début de la quête au "sens de ces violents délices" (dixit l'Homme en Noir citant Shakespeare)...     

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