Après bien des rebondissement (sur lesquels je vais essayer de ne pas m'appesantir), le quarante-neuvième film de Woody Allen est enfin sorti l'an dernier. Et il y a quelque chose de proprement miraculeux dans cet long métrage car Un Jour de pluie à New York surprend par sa fraîcheur. C'est une charmante comédie sentimentale par un cinéaste de plus de quatre-vingts ans dont le talent et la verve sont intacts. Il aurait été dommage d'en être privé.
Ashleigh et Gatsby (Elle Fanning et Thimothee Chalamet)
Jeune couple d'étudiants, Ashleigh et Gatsby se rendent à New York pour un week-end romantique préparé par le jeune homme. Elle travaille pour le journal du campus et a réussi à décrocher une interview avec le cinéaste Richard Pollard. Lui est issu d'une famille bourgeoise et s'adonne au jeu au détriment de ses études.
Shannon et Gatsby (Selena Gomez et Thimothee Chalamet)
Lors de son entretien avec Pollard, celui-ci invite Ashleigh à voir en exclusivité son dernier film lors d'une séance privée. Cela oblige la jeune femme à annuler son déjeuner avec Gatsby. Contrarié, il erre dans Manhattan jusqu'à ce qu'il tombe sur Shannon, la soeur d'un ancien flirt, qui tourne dans un court métrage. Gatsby est réquisitionné par le réalisateur pour remplacer l'acteur qui devait donner la réplique à la jeune femme.
Ted Davidoff, Ashleigh et Richard Pollard (Jude Law, Elle Fanning, Liev Schrieber)
Pendant ce temps, Pollard, insatisfait de son film, abandonne Ashleigh à son scénariste, Ted Davidoff, et disparaît. Ils partent à sa recherche en voiture lorsque Ted surprend sa femme quittant un hôtel avec son amant. Gatsby se rend chez son frère aîné chez lui et apprend qu'il songe à annuler son mariage. Il se retire, ne voulant pas être mêlé à cette histoire, et retrouve par hasard Shannon qu'il accompagne au Metropolitan Museum of Art. Là, il tombe sur son oncle et sa tante qui lui rappelle que sa mère donne une soirée.
Ashleigh et Francisco Vega (Elle Fanning et Diego Luna)
Après avoir assisté à la dispute entre Davidoff et son épouse, Ashleigh échoue avec le scénariste dans les studios d'un tournage. Ils se séparent pour traquer Pollard mais elle rencontre alors le séduisant acteur Francisco Vega. Ils partent ensemble pour son penthouse sous les flashes des journalistes qui la présentent ensuite comme sa dernière conquête. Gatsby assiste à la scène devant la télévision du bar de l'hôtel où il attend Ashleigh et croit qu'elle vient de le laisser tomber.
Ashleigh et Gatsby (Elle Fanning et Thimothee Chalamet)
Gatsby remarque alors Terry, une sublime call-girl qu'il paie pour l'accompagner à la soirée connée par sa mère. Vega emmène Ashleigh chez lui et la fait boire. Mais quand ils sont sur le point de passer au lit, la fiancée du comédien surgit et Ashleigh est obligée de filer à l'anglaise, seulement vêtue de ses sous-vêtements et d'un imperméable sous une pluie battante. Chez sa mère, Gatsby a une discussion avec celle-ci, qui a reconnu la profession de Terry, ayant elle-même été prostituée avant de se marier.
Shannon et Gatsby (Selena Gomez et Thimothee Chalamet)
Ashleigh retrouve finalement Gatsby à l'hôtel après qu'ils aient traversé cette folle journée. Ils s'endorment, épuisés. Le lendemain, ils se baladent en calèche dans Central Perk. Gatsby comprend que lui et Ashleigh ne sont pas faits pour rester ensemble. Il lui laisse de l'argent pour qu'elle rentre et court retrouver Shannon.
Comme je le disais plus haut, je vais tenter de ne pas être trop long concernant les coulisses mouvementées de la sortie de ce film, même s'il le semble nécessaire d'y revenir. Pourquoi ? Parce que A Rainy Day in New York est devenu, à son corps défendant, le symbole de l'époque.
Depuis presque trente ans, Woody Allen subit les accusations d'une de ses filles, Dylan, au sujet d'attouchements sexuels. L'affaire est délicate mais ce que beaucoup omettent de préciser, c'est que le cinéaste en a répondu devant la justice et a été blanchi. Pourtant, ça ne suffit pas à l'innocenter et Mia Farrow, son fils Ronan (qui a révélé les méfaits du producteur Harvey Weinstein) et Dylan continuent régulièrement de l'accabler, même si d'autres de ses enfants adoptifs (comme Moses, présent lors des supposées agressions) défendent leur père.
Le mouvement #Meetoo a relayé abondamment les déclarations de Mia, Ronan et Dylan Farrow, au mépris des décisions de la justice, et contribué à faire de Woody Allen un pervers sexuel. L'ultime conséquence de tout cela a abouti à la rupture du contrat qui liait le cinéaste à Amazon, qui produisait ses derniers films (Allen a depuis porté plainte contre l'entreprise et trouvé de nouveaux financiers). Mais, détenant les droits d'exploitation d'Un Jour de pluie à New York, Amazon a refusé de le sortir en salles aux Etats-Unis et a bloqué sa commercialisation dans d'autres pays.
Allait-on un jour voir ce long métrage en France ? Ce fut chose faîte l'an dernier, dans un climat délétère car on a ici et là, dans notre pays, estimé que ce n'était pas souhaitable d'aider un "pédophile" (même si, encore une fois, Allen a été blanchi).
S'il me paraît important de rappeler cela, ce n'est pas seulement parce qu'il faut séparer l'homme de l'artiste, mais parce que cela permet d'apprécier les conditions dans lesquels une oeuvre peut être vue. Et aussi parce que, à la justice des tribunaux, s'est substituée une justice des réseaux sociaux et des associations dangereuse, qui s'empresse, sans formalités, de lyncher des artistes sur la foi d'accusations ayant valeur de condamnations. On en a eu la confirmation lors de la récente cérémonie des César où Roman Polanski a fait l'objet d'une campagne haineuse, flirtant ignoblement avec l'antisémitisme.
Que la parole des victimes, avérées ou présumées, se soit libérée et soit prise en compte, c'est très bien. Qu'elle soit la seule à compter, ce n'est tout simplement pas possible. Polanski comme Allen ont aussi leur mot à dire, leurs avocats ont le droit de plaider, et les juges la responsabilité de trancher. On ne règle pas des sujets pareils en quelques tweets ou dans des tribunes de presse. En outre, les cas de Polanski et Allen sont très différents.
Dans ces conditions, visionner sereinement un film devient compliqué et on est vite taxé de complicité dès lors qu'on choisit d'aller en salles, comme si on soutenait automatiquement des violeurs présumés au lieu de vouloir simplement profiter d'une oeuvre cinématographique. Si on ne doit écouter, lire ou regarder que des disques, livres ou films faits par des artistes irréprochables, il va falloir sérieusement purger les médiathèques et se priver de quelques chefs d'oeuvre - cela étant dit pour ceux qui n'acceptent pas l'idée de séparer l'homme de l'artiste (et qui, certainement, ont dans leurs bibliothèque/discothèque/vidéothèque des oeuvres tendancieuses).
Revenons à Woody Allen et surtout à son dernier opus. Ce qui est remarquable, c'est que dans un contexte hostile pareil, le cinéaste soit encore capable de concentrer ses efforts pour mener un tournage. Et aboutir à un résultat pareil.
Car Un Jour de pluie à New York ne souffre pas de la situation. C'est un long métrage étonnamment frais et lumineux, aimable et dénué de cynisme, un des films les plus charmants de Allen. Il s'agit d'une comédie pleine d'esprit, sur un principe proche de vaudeville, qui va et vient entre ses deux jeunes héros confrontés aux tourments de l'amour (le leur en premier) durant une journée.
L'issue de l'intrigue ne fait guère de mystère : Ashleigh et Gatsby n'ont rien à faire ensemble. Ils sont jeunes, beaux, insouciants, mais opposés. Lui est un fils de bonne famille, flambeur et charmeur. Elle est une abeille en pleine effervescence, plus préoccupée par sa passion cinéphile que ses affaires de coeur, même si l'expérience va entretenir sa confusion entre le réel et ses fantasmes de midinette. Quand Gatsby croise Shannon, elle se montre à la fois mordante avec lui et l'embrasse langoureusement l'instant d'après - mais "pour de faux" car il s'agit d'un baiser de cinéma. Lorsque Ashleigh est en présence de Richard Pollard, elle est une fan en face de son idole toute émoustillée, comme ensuite avec l'acteur Francisco Vega auquel elle succombe sans même penser à mal.
Le chassé-croisé de ces deux amants bute contre la réalité quand, à la faveur d'un quiproquo boulevardier, Gatsby croit que Ashleigh le trompe. Il s'enfonce dans la déprime, les mensonges, et sa mère le démasque en lui révélant un secret étonnant : dès lors, le jeune homme comprend qu'il ne peut plus tricher, ni avec les autres, ni surtout avec lui-même. Sa décision concernant sa relation avec Ashleigh peut paraître mufle, mais elle est en vérité juste pour lui et elle : il ne la rendra pas heureuse, et elle ne l'était déjà certainement pas auparavant. Il a besoin d'une compagne capable non pas de supporter son numéro mais de le ramener sur terre, ce que la pétillante Ashleigh est incapable. Cette dernière gagne aussi car elle n'aurait pas profité d'un zébulon pareil ni était en mesure de le raisonner.
Comme souvent chez Allen, le récit profite de ses seconds rôles et celui-ci en regorge. Le film est ponctué par les rencontres hasardeuses que font Ashleigh et Gatsby. Pollard et Davidoff sont des figures purement "Alleniennes" de créateurs en proie à l'insatisfaction, au doute, à la suspicion, déconsidérant leur travail en même temps qu'ils sont tourmentés par leur vie privée. Mais le cinéaste choisit d'en rire en forçant le trait et Liev Schrieber comme Jude Law s'en donnent à coeur joie (Law est particulièrement drôle en scénariste jaloux). Shannon jouée par une Selena Gomez à la fois tentatrice et distante est formidable (même si la petite histoire retiendra que, comme Rebecca Hall et Thimothee Chalamet, elle n'a pas fait preuve de solidarité avec son réalisateur, refusant d'assurer la promotion du film et reversant son cachet à des associations contre les abus sexuels - participant ainsi à la curée).
Toujours particulièrement à l'aise avec de jeunes comédiens depuis qu'il a pris sa retraite comme acteur, Allen dirige avec brio Elle Fanning. Une fois encore, la jeune vedette, au parcours irréprochable, illumine son rôle et le film avec son sourire irrésistible et la justesse de son interprétation, légère, acidulée, tourbillonnante. Elle est ici dans son élément et prouve l'étendue époustouflante de sa palette. Face à elle, Thimothee Chalamet déçoit un peu, car, comme d'autres avant lui, il a pris le parti de caler son jeu sur celui de Allen, tout en fébrilité. Ce n'est jamais payant car la comparaison ne profite jamais à l'imitateur. Par ailleurs, Chalamet ne sort pas vraiment de sa zone de confort, après Call me by your name ou Lady Bird (où il jouait peu ou prou la même partition mi blasé, mi caliméro).
Superbement photographié (par Vittorio Storaro) et sur des airs de jazz entraînants, cet opus est un régal. Woody Allen n'est pas mort, au contraire il est d'une jeunesse fascinante et d'une classe confondante.
Comme je le disais plus haut, je vais tenter de ne pas être trop long concernant les coulisses mouvementées de la sortie de ce film, même s'il le semble nécessaire d'y revenir. Pourquoi ? Parce que A Rainy Day in New York est devenu, à son corps défendant, le symbole de l'époque.
Depuis presque trente ans, Woody Allen subit les accusations d'une de ses filles, Dylan, au sujet d'attouchements sexuels. L'affaire est délicate mais ce que beaucoup omettent de préciser, c'est que le cinéaste en a répondu devant la justice et a été blanchi. Pourtant, ça ne suffit pas à l'innocenter et Mia Farrow, son fils Ronan (qui a révélé les méfaits du producteur Harvey Weinstein) et Dylan continuent régulièrement de l'accabler, même si d'autres de ses enfants adoptifs (comme Moses, présent lors des supposées agressions) défendent leur père.
Le mouvement #Meetoo a relayé abondamment les déclarations de Mia, Ronan et Dylan Farrow, au mépris des décisions de la justice, et contribué à faire de Woody Allen un pervers sexuel. L'ultime conséquence de tout cela a abouti à la rupture du contrat qui liait le cinéaste à Amazon, qui produisait ses derniers films (Allen a depuis porté plainte contre l'entreprise et trouvé de nouveaux financiers). Mais, détenant les droits d'exploitation d'Un Jour de pluie à New York, Amazon a refusé de le sortir en salles aux Etats-Unis et a bloqué sa commercialisation dans d'autres pays.
Allait-on un jour voir ce long métrage en France ? Ce fut chose faîte l'an dernier, dans un climat délétère car on a ici et là, dans notre pays, estimé que ce n'était pas souhaitable d'aider un "pédophile" (même si, encore une fois, Allen a été blanchi).
S'il me paraît important de rappeler cela, ce n'est pas seulement parce qu'il faut séparer l'homme de l'artiste, mais parce que cela permet d'apprécier les conditions dans lesquels une oeuvre peut être vue. Et aussi parce que, à la justice des tribunaux, s'est substituée une justice des réseaux sociaux et des associations dangereuse, qui s'empresse, sans formalités, de lyncher des artistes sur la foi d'accusations ayant valeur de condamnations. On en a eu la confirmation lors de la récente cérémonie des César où Roman Polanski a fait l'objet d'une campagne haineuse, flirtant ignoblement avec l'antisémitisme.
Que la parole des victimes, avérées ou présumées, se soit libérée et soit prise en compte, c'est très bien. Qu'elle soit la seule à compter, ce n'est tout simplement pas possible. Polanski comme Allen ont aussi leur mot à dire, leurs avocats ont le droit de plaider, et les juges la responsabilité de trancher. On ne règle pas des sujets pareils en quelques tweets ou dans des tribunes de presse. En outre, les cas de Polanski et Allen sont très différents.
Dans ces conditions, visionner sereinement un film devient compliqué et on est vite taxé de complicité dès lors qu'on choisit d'aller en salles, comme si on soutenait automatiquement des violeurs présumés au lieu de vouloir simplement profiter d'une oeuvre cinématographique. Si on ne doit écouter, lire ou regarder que des disques, livres ou films faits par des artistes irréprochables, il va falloir sérieusement purger les médiathèques et se priver de quelques chefs d'oeuvre - cela étant dit pour ceux qui n'acceptent pas l'idée de séparer l'homme de l'artiste (et qui, certainement, ont dans leurs bibliothèque/discothèque/vidéothèque des oeuvres tendancieuses).
Revenons à Woody Allen et surtout à son dernier opus. Ce qui est remarquable, c'est que dans un contexte hostile pareil, le cinéaste soit encore capable de concentrer ses efforts pour mener un tournage. Et aboutir à un résultat pareil.
Car Un Jour de pluie à New York ne souffre pas de la situation. C'est un long métrage étonnamment frais et lumineux, aimable et dénué de cynisme, un des films les plus charmants de Allen. Il s'agit d'une comédie pleine d'esprit, sur un principe proche de vaudeville, qui va et vient entre ses deux jeunes héros confrontés aux tourments de l'amour (le leur en premier) durant une journée.
L'issue de l'intrigue ne fait guère de mystère : Ashleigh et Gatsby n'ont rien à faire ensemble. Ils sont jeunes, beaux, insouciants, mais opposés. Lui est un fils de bonne famille, flambeur et charmeur. Elle est une abeille en pleine effervescence, plus préoccupée par sa passion cinéphile que ses affaires de coeur, même si l'expérience va entretenir sa confusion entre le réel et ses fantasmes de midinette. Quand Gatsby croise Shannon, elle se montre à la fois mordante avec lui et l'embrasse langoureusement l'instant d'après - mais "pour de faux" car il s'agit d'un baiser de cinéma. Lorsque Ashleigh est en présence de Richard Pollard, elle est une fan en face de son idole toute émoustillée, comme ensuite avec l'acteur Francisco Vega auquel elle succombe sans même penser à mal.
Le chassé-croisé de ces deux amants bute contre la réalité quand, à la faveur d'un quiproquo boulevardier, Gatsby croit que Ashleigh le trompe. Il s'enfonce dans la déprime, les mensonges, et sa mère le démasque en lui révélant un secret étonnant : dès lors, le jeune homme comprend qu'il ne peut plus tricher, ni avec les autres, ni surtout avec lui-même. Sa décision concernant sa relation avec Ashleigh peut paraître mufle, mais elle est en vérité juste pour lui et elle : il ne la rendra pas heureuse, et elle ne l'était déjà certainement pas auparavant. Il a besoin d'une compagne capable non pas de supporter son numéro mais de le ramener sur terre, ce que la pétillante Ashleigh est incapable. Cette dernière gagne aussi car elle n'aurait pas profité d'un zébulon pareil ni était en mesure de le raisonner.
Comme souvent chez Allen, le récit profite de ses seconds rôles et celui-ci en regorge. Le film est ponctué par les rencontres hasardeuses que font Ashleigh et Gatsby. Pollard et Davidoff sont des figures purement "Alleniennes" de créateurs en proie à l'insatisfaction, au doute, à la suspicion, déconsidérant leur travail en même temps qu'ils sont tourmentés par leur vie privée. Mais le cinéaste choisit d'en rire en forçant le trait et Liev Schrieber comme Jude Law s'en donnent à coeur joie (Law est particulièrement drôle en scénariste jaloux). Shannon jouée par une Selena Gomez à la fois tentatrice et distante est formidable (même si la petite histoire retiendra que, comme Rebecca Hall et Thimothee Chalamet, elle n'a pas fait preuve de solidarité avec son réalisateur, refusant d'assurer la promotion du film et reversant son cachet à des associations contre les abus sexuels - participant ainsi à la curée).
Toujours particulièrement à l'aise avec de jeunes comédiens depuis qu'il a pris sa retraite comme acteur, Allen dirige avec brio Elle Fanning. Une fois encore, la jeune vedette, au parcours irréprochable, illumine son rôle et le film avec son sourire irrésistible et la justesse de son interprétation, légère, acidulée, tourbillonnante. Elle est ici dans son élément et prouve l'étendue époustouflante de sa palette. Face à elle, Thimothee Chalamet déçoit un peu, car, comme d'autres avant lui, il a pris le parti de caler son jeu sur celui de Allen, tout en fébrilité. Ce n'est jamais payant car la comparaison ne profite jamais à l'imitateur. Par ailleurs, Chalamet ne sort pas vraiment de sa zone de confort, après Call me by your name ou Lady Bird (où il jouait peu ou prou la même partition mi blasé, mi caliméro).
Superbement photographié (par Vittorio Storaro) et sur des airs de jazz entraînants, cet opus est un régal. Woody Allen n'est pas mort, au contraire il est d'une jeunesse fascinante et d'une classe confondante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire