800ème critique !
Et donc merci à vous, lecteurs, fidèles ou occasionnels,
de ce blog, sans qui tout cela n'aurait pas la même saveur.
Jérôme K. Jérôme Bloche revient pour sa 25ème enquête et a donc droit à la "une" de la revue - dont le programme est vraiment un régal en ce moment (avec les séries en pré-publication Spirou et Fantasio et Choc).
J'ai aimé :
- Jérôme K. Jérôme Bloche : Aïna (1/6). Une jeune femme noire s'échappe d'une voiture dans la nuit. Elle se réfugie dans la boutique de Burhan puis l'église d'Arthur, poursuivi par un homme de main. L'épicier arabe, malmené par ce colosse, appelle Jérôme à la rescousse...
Quel plaisir de retrouver le détective privé de Dodier : la tradition de la série est respectée puisque, après sa précédente aventure à la campagne (L'ermite), Jérôme est affairé dans son XVIIIème arrondissement de Paris. La séquence qui forme ce premier épisode est très prenante d'emblée, et bien entendu, magnifiquement dessiné, avec toujours ce souci dans la documentation, comme l'explique l'auteur dans l'interview en préambule.
C'est parti pour 6 semaines !
- Choc : Les fantômes de Knightgrave II (4/12). Choc continue de se remémorer sa jeunesse à Londres quand il a intégré la bande de gamins des rues dirigée par le "Monsieur", alors qu'il est aujourd'hui par divers fantômes de son passé...
Toujours un sans-faute dans cette histoire que Colman mène de main de maître : le ton résolument noir et adulte (on y voit Choc shooté à la morphine) de ce récit tranche avec les productions de la revue, mais cela est montré sans vulgarité. L'ambiance est intrigante, très accrocheuse. Et les dessins de Maltaite sont toujours aussi excellents (quel plan de Hare Street, dans le quartier de Brick Lane !).
- Spirou et Fantasio : La colère du Marsupilami (7/9). Zantafio resurgit au moment où le Marsupilami s'en prend à Spirou et Fantasio. Il réussit à anesthésier la bestiole tout en s'arrangeant pour semer ses deux ennemis...
Là encore, c'est une réussite : Vehlmann conduit son récit dans sa dernière partie et tout reste incertain. Au moment où les choses semblent se pacifier avec le Marsu, Zantafio trouble le jeu et Spip est seul à pouvoir renverser la situation ! Yoann met ça en images avec beaucoup d'énergie, avec un découpage dense.
- Le Retour de Guillaume. David De Thuin revient avec un nouveau récit complet (4 pages) qui met en scène le père et son fils dans une fable sur le devoir et la fantaisie : c'est tendre, émouvant, malicieux. Encore une merveille, qui plus est formidablement bien illustrée.
- Rob. Le robot est lassé de jouer l'enfant, il passe à l'adolescence, avec les désagréments pour son entourage : James et Boris Mirroir s'amusent et nous amusent avec ce titre qui exploite très bien ses gags.
- Capitaine Anchois. Floris a encore droit à un gag en une page et c'est toujours aussi stupidement drôle.
- Happy Birds. Pekko est-il vraiment si modeste avec le succès-surprise qu'il a ? Réponse marrante du tandem Trondheim-Piette en trois strips (dont le deuxième est irrésistible).
- L'Atelier Mastodonte. Jousselin s'inquiète (à juste titre) que Bianco ne distingue plus la réalité du trip heroic fantasy dans lequel l'a entraîné Trondheim. Lequel Trondheim se demande si son idée était si bonne... Bons, en revanche, les deux doubles strips de cette semaine le sont, même si les auteurs ne forcent pas leur talent.
- Tash & Trash. Dino fait un sort au rendez-vous amoureux, mais son strip est imparablement drôle.
- Dad. Pour boucler cet excellent numéro, quoi de mieux que le retour de la série de Nob, encore une fois parfait dans un gag simple mais jubilatoire. (Voir ci-dessous :)
Quel plaisir de retrouver le détective privé de Dodier : la tradition de la série est respectée puisque, après sa précédente aventure à la campagne (L'ermite), Jérôme est affairé dans son XVIIIème arrondissement de Paris. La séquence qui forme ce premier épisode est très prenante d'emblée, et bien entendu, magnifiquement dessiné, avec toujours ce souci dans la documentation, comme l'explique l'auteur dans l'interview en préambule.
C'est parti pour 6 semaines !
- Choc : Les fantômes de Knightgrave II (4/12). Choc continue de se remémorer sa jeunesse à Londres quand il a intégré la bande de gamins des rues dirigée par le "Monsieur", alors qu'il est aujourd'hui par divers fantômes de son passé...
Toujours un sans-faute dans cette histoire que Colman mène de main de maître : le ton résolument noir et adulte (on y voit Choc shooté à la morphine) de ce récit tranche avec les productions de la revue, mais cela est montré sans vulgarité. L'ambiance est intrigante, très accrocheuse. Et les dessins de Maltaite sont toujours aussi excellents (quel plan de Hare Street, dans le quartier de Brick Lane !).
- Spirou et Fantasio : La colère du Marsupilami (7/9). Zantafio resurgit au moment où le Marsupilami s'en prend à Spirou et Fantasio. Il réussit à anesthésier la bestiole tout en s'arrangeant pour semer ses deux ennemis...
Là encore, c'est une réussite : Vehlmann conduit son récit dans sa dernière partie et tout reste incertain. Au moment où les choses semblent se pacifier avec le Marsu, Zantafio trouble le jeu et Spip est seul à pouvoir renverser la situation ! Yoann met ça en images avec beaucoup d'énergie, avec un découpage dense.
- Le Retour de Guillaume. David De Thuin revient avec un nouveau récit complet (4 pages) qui met en scène le père et son fils dans une fable sur le devoir et la fantaisie : c'est tendre, émouvant, malicieux. Encore une merveille, qui plus est formidablement bien illustrée.
- Rob. Le robot est lassé de jouer l'enfant, il passe à l'adolescence, avec les désagréments pour son entourage : James et Boris Mirroir s'amusent et nous amusent avec ce titre qui exploite très bien ses gags.
- Capitaine Anchois. Floris a encore droit à un gag en une page et c'est toujours aussi stupidement drôle.
- Happy Birds. Pekko est-il vraiment si modeste avec le succès-surprise qu'il a ? Réponse marrante du tandem Trondheim-Piette en trois strips (dont le deuxième est irrésistible).
- L'Atelier Mastodonte. Jousselin s'inquiète (à juste titre) que Bianco ne distingue plus la réalité du trip heroic fantasy dans lequel l'a entraîné Trondheim. Lequel Trondheim se demande si son idée était si bonne... Bons, en revanche, les deux doubles strips de cette semaine le sont, même si les auteurs ne forcent pas leur talent.
- Tash & Trash. Dino fait un sort au rendez-vous amoureux, mais son strip est imparablement drôle.
- Dad. Pour boucler cet excellent numéro, quoi de mieux que le retour de la série de Nob, encore une fois parfait dans un gag simple mais jubilatoire. (Voir ci-dessous :)
En direct de la rédak donne la parole à Obion qui gère le blog de L'Atelier Mastodonte, où on trouve plein d'inédits et de surprises (L'Atelier Mastodonte : allez voir, vous ne le regretterez pas !). La semaine prochaine, Le Club des Huns revient !
Les aventures d'un journal revient sur L'homme aux phylactères, de Serge Gennaux, apparu dans la revue en 1965-1966 puis en 1980, et qui eût l'honneur d'une préface par Franquin lors de sa publication en album.
Les abonnés ont en supplément des cartes à collectionner des héros de la série Ralph Azahm de Lewis Trondheim.
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