Tristesse : PRINCE a tiré sa révérence,
hier, à 57 ans.
L'hommage de Fabrice Parme
C'est un sentiment semblable à celui éprouvé lors de la mort de David Bowie qui m'étreint aujourd'hui. J'admirai Prince, même si, je dois l'avouer, je ne suivais plus sa carrière qu'en pointillés. Sa production était pléthorique et très inégale, mais quand il se produisait sur scène, il rappelait son génie unique : celui d'un multi-instrumentiste ahurissant ; d'un compositeur pratiquant des crossovers détonants entre funk, soul, rock, pop ; et d'un chanteur à la voix identifiable entre toutes.
Je l'ai découvert à la fin des années 80 et je suis toujours aussi impressionné par ce qui demeure, à mon avis, son chef d'oeuvre, l'album Sign o' the times.
Puis il y a une poignée de singles inoubliables : Purple rain, Alphabet street, Sexy motherfucker, 1999, Raspberry beret, ou, bien entendu, Kiss.
Prince ayant fait retirer toutes ses vidéos de YouTube, écoutons-le via une reprise fameuse, en 1990, celle de Nothing compares 2 U, par Sinead O'Connor :
Puis il y a une poignée de singles inoubliables : Purple rain, Alphabet street, Sexy motherfucker, 1999, Raspberry beret, ou, bien entendu, Kiss.
Prince ayant fait retirer toutes ses vidéos de YouTube, écoutons-le via une reprise fameuse, en 1990, celle de Nothing compares 2 U, par Sinead O'Connor :
Comme Bowie, donc, Prince, c'était aussi une créature visuellement marquante : le kid de Minneapolis arborait toujours des looks improbables, pas toujours du meilleur goût, mais qui prolongeait sa personnalité mystérieuse et provocante, pareille à celle d'un héros de fiction.
Il fallait d'ailleurs se sentir l'âme d'un personnage pour oser se faire appeler Prince (ou Love Symbol... Ou TAKAP, "The Artist Known As Prince", quand, le mot "slave" écrit sur une joue, il affronta sa maison de disques, Warner !). Mais c'était un authentique prince, un vrai seigneur : un héros de la musique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire