Batman Saga 8 :
Batman (#8 : Le siège du manoir Wayne & L'appel*) : La Cour des Hiboux lâche ses Ergots sur le manoir de Bruce Wayne... Et Gotham ! Batman est obligé de se réfugier dans sa cache d'armes de la Bat-cave avec son majordome Alfred, qui sonne le rappel de la Bat-family...
Scott Snyder enchaîne avec le second acte de sa saga des Hiboux, mais 8 épisodes pour en arriver là, c'est quand même très long ! Pour être parfaitement honnête, si l'Ergot est un adversaire intéressant, qui rafraîchit la "rogue gallery" de Batman, j'en ai assez de tous ces hiboux partout, tout le temps, qui ont toujours un coup d'avance - un comble pour un tacticien comme Bruce Wayne qui anticipe mieux que quiconque les mouvements de ses adversaires ! Ce sentiment de surenchère narrative a achevé de me lasser.
Ce n'est pas mal écrit, mais j'en ai marre.
Dommage aussi pour Greg Capullo qui continue à fournir des planches très efficaces, même si, là aussi, je dois dire que je le trouve moins audacieux. La révèlation de ce run, c'est lui : je le connaissais très peu et sa contribution a été primordiale pour ne pas me faire lâcher l'affaire. Mais, bon, ça ne suffit pas pour continuer.
La back-up (*), co-écrite par James Tynion IV et dessinée (remarquablement) par Rafael Albuquerque, est d'un sacré niveau, qui donne envie de voir cette équipe sur un titre à part entière.
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Detective Comics (#8 : Stratégie d'épouvante & Bienvenue du côté obscur*) : L'Epouvantail fait chanter Batman pour assouvir une vengeance personnelle, en s'en prenant d'abord à Catwoman. L'affaire conduit le héros à affronter Eli Strange...
Même si ce nouvel épisode n'est pas renversant, c'est sans nul doute le plus réussi depuis le début du reboot de ce titre. Un "one-shot", avec Catwoman en guest-star, mené tambour battant, sur le principe de la course contre la montre, classique mais impeccable.
Visuellement, Tony Daniel ne fait pas d'étincelles mais s'en sort très bien. Mieux que Szymon Kudransky dans la back-up (*), pâle copie de Maleev.
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Batman & Robin (#8 : Né pour tuer - l'aube noire) : Personne est mort. Bruce Wayne et Damian rentrent au manoir panser leurs plaies... Et faire le point sur leur relation père-fils et la méthode à employer contre leurs ennemis.
L'épilogue de ce premier arc, qui a été parfait de bout en bout, ne déçoit pas et a même le mérite de conclure dignement en posant les questions qui fâchent (les conséquences du geste de Damian, l'attitude de Bruce envers son fils et ses ennemis). Peter Tomasi entraîne vraiment cette série très haut, avec subtilité et intensité. Remarquable.
Il est aidé par Patrick Gleason qui a livré (avec Mick Gray et John Kalisz) un travail exceptionnel à chaque épisode, et qui est aussi à l'aise dans l'action que l'intimisme. Bravo !
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Batgirl (#8 : Aucune ombre aussi profonde) : Bon, là, j'ai pas lu. C'est au-dessus de mes forces.
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Bilan : Trop chère, trop inégale - J'arrête la revue ici. Mais je regretterai B & R.
Marvel Knights 6 :
Daredevil (#10-10.1 : Angoisse au cimetière - Garde à vue) : Daredevil affronte L'Homme-Taupe, responsable de la profanation du cimetière où reposait son père, et doit à cette occasion repenser sa notion du deuil.
Puis Matt Murdock s'occupe du cas d'un certain Nolan, mercenaire employé par l'organisation du Spectre Noir, convoitant le disque Oméga.
J'ai déjà commenté ces épisodes, les deux derniers du 2ème recueil de la série. Mark Waid conclut en beauté le face-à-face entre Daredevil et l'Homme-Taupe, en soulignant leur similarité inattendue (touchant aussi bien à leur handicap qu'à la perte d'êtres chers).
Cet épisode est magnifiquement mis en images par Paolo Rivera, dont le découpage, notamment, est d'une finesse et d'une inventivité exceptionnelles.
L'épisode ".1" est hélas ! beaucoup moins notable, ou pas pour de bonnes raisons. Waid est victime d'une opération éditoriale stupide et d'un dessinateur parmi les plus mauvais actuellement (l'infâme Koi Pham). A oublier.
A la fin de la revue, on a droit à une back-up issue de Astonishing Tales, datant de... 2009 ! Panini a dû trouver ça sur une étagère, mais qu'est-ce que ça vient faire là ?
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Ghost Rider (#9 : Enfer et damnation) : je n'ai pas lu l'ultime (et long - 30 pages) épisode du relaunch raté de cette série, annulée alors qu'elle n'aurait jamais dû être lancée. Sa disparition va permettre à la revue de disposer d'un sommaire digne de ce nom désormais.
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Punisher (#9 : Tandem) : Alors que Chris Poulsen, cadre de la Bourse, l'organisation que veut démanteler le Punisher, croyait l'avoir piégé, il découvre son erreur... Et provoque une nouvelle rencontre et l'alliance entre Frank Castle et Rachel Cole-Alvès, qui poursuit le même but que lui.
Greg Rucka clôt un nouvel arc de sa série, dont le dénouement relance complètement les enjeux et le héros, désormais avec une partenaire d'armes. La décompression de la narration est compensée par l'habileté avec laquelle le scénariste utilise le silence et rythme l'action (superbes affrontements entre Castle et Poulsen puis les sbires du Spectre Noir).
Mirko Colak remplace Marco Checchetto (parti dessiner le crossover Omega Effect, publié dans son intégralité dans le prochain numéro de la revue). Son style élégant fait penser à un Clay Mann mais à la palette plus complète, notamment en ce qui concerne le découpage, bien maîtrisé. La colorisation de Matt Hollingsworth est superbe.
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Le Soldat de l'Hiver (#3 : Gare aux dormeurs...) : Bucky et la Veuve Noire commencent à y voir plus clair dans la tentative d'attentat visant le Dr Fatalis, lié au réveil d'un agent dormant du KGB formé par le héros autrefois. Nick Fury identifie Lucia Von Bardas comme l'instigatrice de la machination, et il faut maintenant convaincre Fatalis lui-même de coopérer pour éviter le pire...
Ed Brubaker donne un coup d'accélérateur à son intrigue en en dévoilant un pan entier, qui se réfère à la saga Secret War de Brian Michael Bendis (dans laquelle Nick Fury manipula plusieurs héros pour provoquer un coup d'état en Latvérie). Les éléments de l'intrigue s'emboîtent parfaitement jusqu'à l'alliance finale qui promet une suite accrocheuse.
Au dessin, Butch Guice donne le meilleur de lui-même, en recevant le soutien de Stefano Gaudiano à l'encrage : ses planches y gagnent en lisibilité et en texture, et l'artiste réussit quelques scènes de toute beauté (comme le parachutage et l'infiltration de Bucky et Natasha, cadrés en plans verticaux).
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Bilan : très positif - Daredevil (au moins avec Rivera), Punisher et Winter Soldier offrent de très bons épisodes et formeront à partir du prochain numéro certainement le plus beau sommaire de toutes les revues Panini.
Marvel Classic 9 :
Daredevil (#1 ; 15-19 : Les origines de Daredevil ; On l'appelle... Le Boeuf ! - Avec... Spider-Man ! - Au royaume des aveugles ! - Le Gladiateur te salue ! - Seul... Contre la pègre !) : Matt Murdock est le fils de Jack, un boxeur en fin de carrière qui accepte des combats arrangés par le Fixer. Lorsque Matt en voulant sauver un vieil aveugle perd lui-même la vue à cause d'un isotope radioactif tombé d'un camion, son père refuse de se "coucher" lors d'un match : il le paiera de sa vie et inspirera à son fils l'idée d'agir sous le masque et l'identité de Daredevil.
Plus tard, il va affronter le Boeuf, une brute épaisse manipulé par un co-détenu scientifique. Puis en traquant le Maraudeur Masqué, il va s'opposer, sur un malentendu, avec Spider-Man, avant de devoir neutraliser le Gladiateur. Pendant ce temps, Matt Murdock, devenu avocat avec Foggy Nelson, doit aussi composer avec l'amour que lui porte leur secrétaire, Karen Page, et qui suscite la jalousie de son associé...
Que Panini consacre une revue trimestrielle aux classiques de Marvel, comme le faisait "Strange Spécial Origines" en son temps, est une initiative qu'il est difficile de ne pas soutenir. Quand, en plus, il s'agit de proposer des épisodes rares de Daredevil, c'est encore mieux. Mais alors, pourquoi ne pas commencer par le début, ou du moins par les chapitres qui virent le héros prendre sa forme définitive ?
Le sommaire de ce numéro est pour le moins curieux : passé le premier numéro, avec les origines du personnage, écrites par Stan Lee et dessinées par le vétéran Bill Everett (qui quitta la série aussitôt après), on passe sans transition au #15, lorsque John Romita Sr prit le crayon (il avait auparavant encré les #12 et 13, dessinés par Jack Kirby).
Outre que ces épisodes ne soient pas, scénaristiquement, bien fameux (intrigues mollassonnes, méchants sans envergure - à part le Gladiateur qui faisait ses débuts), leur sélection aboutit de facto à zapper le passage de Wallace Wood, l'artiste qui relooka Daredevil en le débarrassant de son ridicule costume rouge et jaune pour sa combinaison écarlate. Par ailleurs, malgré tout le talent de Romita Sr, à l'oeuvre ensuite sur Spider-Man, sa prestation est très en deçà de son niveau, alors que Wood n'est resté que peu de temps, certes, mais avec des illustrations magnifiques (et bien plus collector, ce qui aurait valorisé le contenu de la revue).
C'est donc décevant, même si, par intermittences, ces aventures conservent un charme certain, avec cette propension unique qu'avait Stan Lee à marier le soap opera et les super-héros, à recycler des idées de série en série (DD était alors un héros bondissant à la langue bien pendue, loin des standards de Frank Miller), sans éviter toujours le ridicule (Foggy se déguisant en Daredevil pour impressionner Karen Page... Et déclenchant des catastrophes).
La classe du dessin de John Romita Sr brille surtout dans les scènes "civiles" : ses personnages possèdent cette élégance, cette beauté, rétro certes mais intacte. Quand il lui faut mettre en scène DD en costume, le résultat est plus mitigé, mais en progression constante : sans doute qu'en restant plus longtemps sur le titre, il aurait produit des planches toujours plus convaincantes.
Bilan : une programmation absurde pour honorer Daredevil. Le prestige des auteurs au menu ne doit pas tromper le fan ou l'amateur du personnage : ces épisodes sont, au mieux, moyens. Dommage.
Before Watchmen 1 :
J'ai hésité avant de me procurer cette revue car le projet d'une préquelle à Watchmen m'a déplu dès son annonce. Pour les fans de la première heure, et beaucoup d'auteurs, retoucher à Watchmen était un tabou. L'adaptation cinématographique, sans être indigne, n'était déjà pas à la hauteur. Mais, après son reboot, décomplexé, DC a franchi le Rubicon en lançant une préquelle. Ou plutôt une série d'antépisodes, avec 7 mini-séries (de 4 à 6 épisodes chacune), puis récemment des one et double shots... La machine est lancée. On se demande désormais où elle va s'arrêter.
Mais DC a su attirer des scénaristes et dessinateurs accrocheurs pour ce projet (ce qui permet aussi aux auteurs en question de se partager la responsabilité de leur participation). J'ai finalement voulu voir avant de condamner.
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Before Watchmen : Minutemen (#1 : Huit minutes) : Hollis Mason, le premier Hibou, achève la rédaction des ses Mémoires, Sous le masque, dans lesquelles il revient sur sa carrière de justicier masqué, l'apparition de ses homologues dans les années 40, et leur alliance...
Darwyn Cooke : un de ces auteurs complets dont le nom suffit à s'intéresser à un comic-book. Voilà bien l'homme qu'il fallait pour que je surmonte ma désapprobation vis-à-vis de Before Watchmen. Qu'il ait la charge de narrer l'histoire des Minutemen (projet qu'eût aussi Alan Moore) était un autre gâge pour me rassurer. C'est ce qu'il va faire en 6 épisodes.
Dans ce premier numéro, il s'attache à nous présenter les prédécesseurs des Watchmen, situant son récit dans un temps et une réalité où il n'existe pas d'autres super-héros masqués. Il s'acquitte avec brio de l'exercice en introduisant huit personnages, tous très différents dans leurs méthodes, leurs motivations, leurs combats, avec des séquences où l'action prime et où les caractères sont bien définis. Raconté depuis le moment où Hollis Mason s'est retiré et écrit ses souvenirs, le récit acquiert une profondeur, une perspective, qui ne trompent pas sur l'issue pathétique de l'aventure et ajoute un ton mélancolique à l'ensemble : c'est habile et inspiré.
Graphiquement, Cooke rend hommage au célèbre "gaufrier" que Dave Gibbons employait dans la série d'origine, mais il sait en tirer des effets intelligents et percutants, excédant l'exercice de style. Le rythme est soutenu mais le propos est aussi dense, et le sens du storytelling de l'artiste est vraiment exceptionnel.
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Before Watchmen : Spectre Soyeux (#1 : Cruels adieux) : Laurie est la fille de Sally Jupiter, ex-membre des Minutemen, qui souhaite la voir prendre sa succession. Mais elle a d'autres préoccupations, entre le mépris raciste (à cause de ses origines polonaises) des autres filles de son école et le béguin (réciproque) qu'elle éprouve pour Greg (dont le père, militaire, veut qu'il s'engage dans l'armée)...
Darwyn Cooke s'associe à Amanda Conner pour cette mini-série en 4 épisodes où il est question de Laurie avant qu'elle ne fasse partie de l'histoire de Watchmen. Le scénario de ce premier chapitre emprunte majoritairement à la comédie sans négliger de traiter des rapports difficiles d'une mère (célibataire) et de sa fille. Le résultat est sympathique, léger, mais on peut espérer que la suite sorte des sentiers battus...
Amanda Conner (Power Girl)est un bon choix pour dessiner ce récit : l'expressivité de son dessin, ses apartés burlesques (quand Laurie rêvasse), la rigueur de son découpage (lui aussi inspiré par celui de Gibbons) permettent d'apprécier les efforts pour produire quelque chose de prometteur.
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Before Watchmen : Le Comédien (#1 : Souriez !) : Edward Blake alias le Comédien a fait partie de la formation des Minutemen et a poursuivi sa carrière dans les premiers cercles du pouvoir politique. En 1962, il est même devenu intime avec les Kennedy. Mais bientôt, l'assassinat de JFK ébranle sa situation...
Brian Azzarello (auteur de 100 Bullets et aujourd'hui aux commandes de Wonder Woman) paraissait le candidat idéal pour s'occuper d'un personnage aussi extrême que le Comédien, mais la copie qu'il rend est une franche déception. Il attribue au anti-héros un sentimentalisme ridicule envers les Kennedy, la mort de Marilyn Monroe... On est loin de la férocité cynique du personnage de Moore. Il va falloir des efforts conséquents pour redresser cette affaire mal engagée (et qui doit durer 6 épisodes...).
J.G. Jones (l'artiste de Wanted, cover-artist de 52) signe des planches médiocres dans un style photo-réaliste figé et souvent peu flatteur. Les personnages réels qu'il doit reproduire sont loin de ressembler à leurs modèles, le découpage est paresseux... Tout ça est besogneux.
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Before Watchmen : Le Hibou (#1 : Rien n'est gratuit en ce monde) : Daniel Dreiberg est depuis toujours fasciné par le Hibou, au point de réussir à localiser son repaire et le convaincre de devenir son partenaire puis son successeur. Une fois Hollis Mason à la retraite, il poursuit son activité clandestine, rencontre Rorschach avec qui il fait équipe, et fait connaissance avec les Watchmen, que veut réunir le vieillissant Captain Metropolis des Minutemen...
Alan Moore avait subtilement réussi avec le 2ème Hibou une figure de héros atypique, lancé dans la carrière de justicier par admiration pour un des Minutemen, associé au psychopathe Rorschach, amoureux de Laurie... C'était un personnage peu commun, retiré des affaires, ventripotent, dépressif : autant dire que Joe Michael Straczynski s'est attaqué à un sujet délicat. Le résultat est mitigé : bavard et mou, ce premier épisode (sur quatre) expose quand même pas mal d'étapes, mais en les survolant plus qu'en les fouillant. Cela manque de sel et ajoute des éléments dispensables (le père Dreiberg battant sa femme).
Les dessins sont assurés par Andy et Joe Kubert. Ce dernier n'est crédité que comme encreur mais son génie domine toutes les pages et montre que ce dessinateur légendaire, qui s'est éteint l'an dernier, avait encore toute la maîtrise de son art. C'est lui, la véritable attraction de cette mini-série.
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Before Watchmen : Ozymandias (#1 : Je rencontrai un voyageur...) : Comment et pourquoi Adrian Veidt est devenu le véritable maître d'oeuvre de Watchmen ? Gamin surdoué, orphelin précoce, fasciné par Alexandre le grand, son destin se joue quand sa maîtresse, Miranda St-John, tombe dans les griffes de Moloch...
Len Wein, qui fut l'editor de la série originale, entreprend donc de nous conter par le menu ce qui a conduit Adrian Veidt à être celui par qui l'histoire des Watchmen fut bouleversée. Malheureusement, autant le dire tout de suite, ce premier volet (sur six) ne fait que rabâcher ce que Moore résumait. Hormis le fait que le héros apprenne les arts martiaux et qu'on découvre sa romance avec Miranda (personnage artificiellement ajouté pour justifier ce qui suit), rien de nouveau sous le soleil. Pire : le personnage y perd de son aura magnétique, insistant sur sa froideur calculatrice, sa révélation sous l'emprise de la drogue, une expérience homosexuelle avec un tibétain... Bof.
Jae Lee, qui a quitté Marvel pour DC à l'occasion de Before Watchmen, signe les pages intérieures de cet épisode après s'être consacré aux couvertures ces dernières années. Le résultat s'en ressent fortement puisqu'on est plus dans l'illustration que dans la bande dessinée, l'art séquentiel. Séparément, certaines images sont effectivement d'une grande beauté, mais prises dans leur globalité, elles ne forment que des planches désincarnés, aux personnages inexpressifs, dans des décors inégalement traités, à la colorisation chargées.
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La Malédiction du Corsaire Sanglant (#1 : Le diable des profondeurs) : l'initiative la plus ridicule du projet puisqu'il s'agit de détailler l'histoire de pirates que lit le jeune client black du kiosquier dans Watchmen. Huit pages dispensables, à la narration épouvantablement bavarde (par Len Wein) et aux dessins surchargés (par John Higgins, le coloriste de la série originale).
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Bilan : près de 140 pages pour 5,60 E, c'est (de loin) la meilleure offre kiosque d'Urban (qui surprend aussi en publiant cela ainsi plutôt qu'en librairie). Pour ce qui est du contenu, d'autres segments s'y grefferont progressivement (la série sur Rorschach et celle sur Dr Manhattan, peut-être à la fin le one-shot sur Dollar Bill et le diptyque sur Moloch). Pour l'instant, les productions de Darwyn Cooke se détachent nettement du lot. Rendez-vous dans deux mois pour voir comment cela évolue.
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