DC Saga 2 :
Justice League (#3 : Aux origines) continue d'opposer l'équipe en pleine formation à la horde de paradémons lâchés sur terre par Darkseid. Wonder Woman vient prêter main forte aux quatre garçons déjà en action (Batman, Green Lantern, Flash et Superman). Pendant ce temps, Silas Stone tente de sauver son fils Victor, aux laboratoires STAR, en lui greffant une armure...
Tout ça continue à ne pas être bien fameux : Geoff Johns a été plus inspiré par le passé et semble développer son histoire en y injectant un nouveau personnage à chaque épisode tout en se moquant d'entretenir le suspense (on a deviné depuis longtemps qui est le vilain). De plus, pour ne rien arranger, ses dialogues sont affligeants, au coeur de scènes qui auraient gagné à être zappées (franchement consacrer 5 pages pour présenter Wonder Woman...), et la caractérisation des "leaguers" est uniforme (tous de grandes gueules insupportables).
Comment ne s'ennuie-t-on pas ? Parce que ça se lit vite. Il y a du rythme, c'est certain, mais davantage parce qu'il n'y a pas grand'chose à lire que parce qu'on est entraîné par les rebondissements téléphonés (devinez qui apparaît à la fin ?).
Jim Lee est, lui aussi, en roue libre. Faute d'un script solide, il délivre des planches à sa façon, explosives et surchargées (3 splash, une double page). Qui plus est ses personnages commencent furieusement à tous se ressembler (même Wonder Woman a des traits anguleux) et ne brillent pas par leur expressivité. C'est efficace mais narrativement quand même très pauvre.
A mi-parcours, cet arc inaugural est de moins en moins passionnant.
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Superman (#3 : Un jour glacial en enfer... Bon Dieu, ce titre semble copié sur un direct-to-video !) : quelle surprise, Superman affronte cette fois une créature incarnant la glace. Mais avant ça, au Daily Planet, une proposition d'article sur l'homme d'acier fait polémique au sein de la rédaction. Et Clark Kent se receuille sur la tombe de ses parents...
George Pérez ronronne toujours autant avec cette série qu'il mène à un rythme de sénateur, à coup d'ennemis convenus et sans envergure (l'issue du combat ne fait jamais de doute, et le combat lui-même met 11 pages - sur 20 ! - à arriver). Il ne faut pas se réfugier derrière l'argument d'une narration "old school" : c'est mal écrit, sans imagination, indigne du héros. C'est mauvais.
Plus positive est la présence au dessin de Nicola Scott, qui, sans être renversante, a quand même un trait plus élégant et travaillé que Merino repassant sur le découpage de Pérez. Hélas ! Ce n'est qu'un fill-in.
Bon, vous l'avez compris, c'est pas fôlichon.
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Flash (#3 : Extinction des lumières) : à la recherche de son ami Manuel, enlevé par ses clones, formant un commando à l'objectif mystérieux, le bolide rouge doit aussi retrouver le Dr Guerrero, également kidnappé et mêlé à la création de ces doubles. Mais alors que le savant actionne une machine, une panne électrique s'abat sur Central et Keystone City...
La série de Francis Manapul et Brian Buccellato continue de régner sur la revue : l'épisode s'ouvre sur une formidable splash-page avec encore un jeu de lettrage "Eisner-ien" et enchaîne avec de nouvelles trouvailles visuelles jubilatoires, qui donnent une tonicité irrésistible au récit. Il est vrai que l'aspect visuel compte énormèment dans le plaisir de cette lecture.
Le scénario est un peu plus nébuleux, ou en tout cas patine légèrement après un début très entraînant. Néanmoins le cliffhanger final est très accrocheur et l'ambiance est soignée.
Ne boudons pas notre plaisir, même si on espère un rebond le mois prochain.
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Supergirl (#3 : Souvenirs) : déstabilisée par les révèlations que lui fait Superman sur leur planète natale et sa nouvelle situation sur terre, Kara Zor-El refuse malgré tout d'y croire et veut quitter ce monde. Pour cela, elle doit récupérer la nacelle à bord de laquelle elle s'est écrasée, mais elle est à présent dans les mains de Simon Tycho, qui à l'évidence n'est pas un hôte bienveillant pour la kryptonienne...
Michael Green et Mike Johnson donnent un coup d'accélèrateur conséquent à leur histoire tout en continuant d'insister sur la détresse mêlée de rage de leur héroïne. Supergirl se trouve au coeur d'un piège tendu par un jeune magnat féru de trouvailles spatiales. Cela va donc la conduire à une vraie opposition classique, avec un vrai adversaire, et recadre la série de manière bienvenue.
Mahmud Asrar (encré cette fois par Bill Reinhold) continue de briller avec des planches toujours aussi énergiques, ne sacrifiant ni à l'expressivité de ses personnages pour traduire leurs sentiments, ni au punch des séquences d'action.
Supergirl se bonifie de plus en plus.
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Bilan : la revue reste inégale et le programme du mois n'est pas renversant, mais Flash et Supergirl dominent, tandis que Justice League s'enlise progressivement et que Superman sombre complètement.
Batman Saga 2 :
Batman (#3 : La treizième heure) : le Dark Knight enquête sur l'agresseur qui a attaqué Lincoln March, candidat à la mairie de Gotham, et Bruce Wayne dans la Tour Alan Wayne. Pour cela, il questionne, de façon musclé, les gangs du métro de la ville, avant de comprendre que, par un jeu d'influences fondé sur la superstition lié au numéro 13, une des réponses se situe dans le bâtiment construit par son ancêtre. C'est ainsi qu'il va découvrir que 1/ la cour des hiboux existe bel et bien et 2/ qu'elle a, comme son totem, envahi la cité de la chauve-souris...
Scott Snyder est décidemment habile et mène son affaire avec un plan bien construit : son scénario est un jeu de pistes où, à chaque étape (il y en a plusieurs par épisodes), le lecteur et le héros découvrent l'ampleur de l'adversité qui se dresse face à Batman. Gotham est traîté comme un personnage à part entière, et la dernière page donne vite envie de lire la suite.
Greg Capullo est également inspiré, jamais meilleur que lorsqu'il anime Batman et représente sa ville, dans des compositions à la fois dynamiques, inventives et sombres (mais toujours lisibles).
Voilà une équipe créative qui offre un produit stimulant.
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Detective Comics (#3 : Sang froid) : Jim Gordon dans les griffes (et autres instruments chirurgicaux barbares) du Taxidermiste, Batman doit se montrer brutal pour affronter cet ennemi dont il découvre rapidement le passé - mais mésestime la situation actuelle. Attention à bien protéger ses arrières...
Tony Daniel, au script et au dessin, creuse son récit en demeurant attaché à une ambiance très glauque et flippante. Le rôle joué par la petite Olivia instaure un vrai malaise. C'est efficace, même si parfois complaisant.
Graphiquement, malgré une colorisation vraiment affreuse, c'est également musclé, sans être plus que ça. En fait, il manque à l'image ce qu'il manque à l'histoire : un petit quelque chose en plus, de l'originalité, de la force, qui fasse décoller le sujet et vibrer le lecteur.
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Batman & Robin (#3 : Le cavalier prend la tour) : la rencontre entre Bruce Wayne et Morgan, un autre disciple de Henri Ducard comme lui, incite Batman à plus de méfiance dans l'attente d'un affrontement inévitable. Refusant d'exposer son fils, Damian/Robin, à son rival, le Dark Knight commet pourtant là une erreur car le jeune garçon n'entend pas rester passif. Mais lors d'une patrouille, il va permettre à Personne d'activer son piège...
Cette série est vraiment enthousiasmante : Peter Tomasi avance ses pions avec une autorité qui donne confiance au lecteur. Si bien que, même si cet épisode est plus convenu, il reste redoutablement efficace et, à la dernière page, un délicieux frisson nous parcourt.
Patrick Gleason affiche une forme toujours étincelante : ses planches sont excellentes, sublimées par l'encrage de Mick Gray. Lorsque la bagarre éclate, c'est encore mieux, toujours beau en plus d'être punchy. La classe !
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Batgirl (#3 : L'oiseau prend son envol !) : Manipulée par Miroir, Barbara Gordon est impuissante à éviter un nouvel attentat. Mais elle ne se décourage pas. C'est alors que son chemin croise celui de Nightwing : l'occasion pour les deux anciens amoureux d'échanger sur la situation de l'héroïne, leur passé, et l'ennemi qu'elle entend, seule, vaincre...
Gail Simone redresse un peu, juste un peu, la barre ce mois-ci, mais c'est moins par la qualité de la mission de son héroïne qu'elle y parvient qu'en invitant dans sa série Nightwing, dont l'interaction avec Batgirl permet d'invoquer des éléments du passé de cette dernière. On ne sait toujours pas comment elle a regagné sa mobilité, encore moins comment elle compte défaire Miroir (on s'en fiche d'ailleurs), mais c'est légèrement plus divertissant que d'habitude.
Ardian Syaf paraît lui aussi un peu plus inspiré (nous gratifiant même d'une double-page très peaufinée), mais bon, ce n'est pas Byzance. Et le titre reste vraiment à la traîne.
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Bilan : Batman et Batman & Robin surclassent le reste du sommaire, justifiant l'achat. Detective Comics se laisse lire. Batgirl n'est pas sortie d'affaire. C'est donc partagé, mais les bonnes séries sont vraiment exceptionnelles.
Avengers 2 :
Les Vengeurs (#22 : HAMMER rassemblement !) : les héros ont été défaits par Osborn et ses associés (comme l'Hydra, l'AIM, la Main), et pour les autorités, des négociations avec l'ancien chef du HAMMER est désormais envisagées - d'autant plus que ses griefs (avoir été condamné et emprisonné sans procés) sont compris par la population. Le seul membre des Vengeurs encore libre est l'agent Daisy Johnson, mais pourra-t-elle faire plier l'adversaire à elle seule ?
Cet épisode est un cas d'école : le scénario de Brian Bendis est efficace, plaçant les héros dans une situation très compromise, entretenant un vrai suspense non seulement parce qu'ils sont vaincus mais aussi rejetés par le public. C'est plaisant à lire, on est pris par l'histoire.
Mais... Il y a une partie graphique vraiment abominable, dûe à Renato Guedes, qui rend cette lecture pénible et gâche le plaisir. Les personnages sont vraiment mal traîtés, les décors bâclés, le découpage nul. L'épisode est quasiment saboté par le niveau pitoyable d'un artiste bien moi choisi pour suppléer Daniel Acuña (qui, heureusement, revient le mois prochain).
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Captain America (#7 : Sans défense) : le vengeur étoilé est dans le doute comme jamais, après avoir perdu ses pouvoirs temporairement. Il s'en remet au Fauve après avoir consulté Iron Man. Mais il est également préoccupé par la réapparition de "madbombs", une machine qui, comme son nom l'indique, provoque des accès de folie furieuse dans la foule, laissant à l'Escadron du Serpent l'occasion d'accomplir divers méfaits. Reste à savoir qui a pu procurer cette technologie aux vilains et comment, avec l'aide de Oeil-de-faucon, du Faucon et Sharon Carter, le Captain va contenir les émeutes...
Ce 2ème chapitre de ce 2ème arc confirme les promesses entrevues le mois dernier : Ed Brubaker réussit à faire monter la pression en précipitant son héros dans plusieurs situations compromettantantes, qui touche aussi bien à son intégrité physique (pourquoi perd-il occasionnellement ses pouvoirs ?) que la sécurité des civils qu'il protège (qui équipe les Serpents de "madbombs" ?). C'est palpitant, spectaculaire.
Et puis Alan Davis qui, même s'il ne semble pas dans la forme de sa vie, donne vie à cette aventure en s'appuyant sur un dessin formidablement énergique, restituant l'intensité des scènes de rue, la tension du récit. On pourra seulement lui reprocher une certaine inégalité dans le traitement des personnages, moins peaufinés qu'à l'habitude... Mais ne chipotons pas trop : le résultat est quand même formidable !
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Captain America & Oeil-de-faucon (# 629 : Créatures féroces) : les deux Vengeurs enquêtent ensemble sur la disparition d'un groupe d'écologistes au Nouveau-Mexique lorsqu'ils découvrent qu'un laboratoire secret (mais pourtant autorisé) a été victime d'attaques de monstres. Ces scientifiques ont-ils procédé à des expériences qui ont mal tourné ?
Cette nouvelle série proposera des arcs en quatre épisodes mettant en scène des aventures de Captain America en compagnie d'un autre héros et prend la suite du titre Captain America & Bucky (mais avec la numérotation de l'ancienne série Captain America, vous suivez ?). Aux commandes, on trouve le scénariste Cullen Bunn, auteur de l'excellent western fantastique The Sixth Gun (chez Oni Press), pour lequel Marvel semble avoir beaucoup de projets.
Pourtant, force est d'avouer que, pour un premier essai, ce n'est guère renversant, pas honteux non, mais en-deça de qu'on pouvait espérer. Il y a du rythme, une volonté de creuser le registre de l'aventure et de l'épouvante, avec des dialogues incisifs, mais tout ça est conditionné.
Pour ne rien arranger, les dessins ont été confiés à Alessandro Vitti, et là, il faut avoir le coeur bien accroché car c'est d'une mocheté rarement atteinte, avec une colorisation encore plus hideuse. Supporter ça 20 pages est déjà pénible, sachant que l'arc va avoir trois autres épisodes, ça promet d'être difficile.
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Iron Man (#3-4 : Transe)... Bon, vous savez quoi, cette mini-série à la con ne mérite pas une critique. Les deux premiers épisodes étaient déjà assommants et laids, ça ne s'améliore pas avec ces deux-là. On tourne les pages en s'en fichant de plus en plus. Voilà, inutile d'en dire davantage, on ne va pas s'énerver, mais il reste incroyable que Panini continue de faire du remplissage avec des bouses pareilles (et que Christian Grasse loue ce produit comme un truc qu'il aurait été dommage de rater).
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Bilan : pas fameux. Les Vengeurs ne tiennent que grâce à leur scénario. Captain America & Oeil-de-faucon s'annonce mal. La mini Iron Man est une purge. A Captain America, Brubaker et Davis, le mérite de sauver les meubles.
Iron Man 2 :
"Le plus hi-tech" des Avengers... Bon sang, cette accroche est vraiment grotesque !
Iron Man (#512 : Démon) : Tony Stark... Alcoolique... Le Mandarin... Ezekiel Stane... Justine Hammer... Blizzard... Le Laser Vivant... Les Dreadnoughts...
Il suffit de feuilleter cette série pour constater quelle prodigieuse imagination inspire Matt Fraction. Mais ne perdez pas votre temps à la lire, vous allez vous abîmer les yeux.
Allez, hop, on zappe "le plus hi-tech des Avengers" !
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Les Nouveaux Vengeurs (vol. 2, #22 : Vengeurs Noirs, la renaissance) : de retour à leur manoir après avoir affronté les nouveaux Dark Avengers d'Osborn, les New Avengers sont attendus par un escadron armé du gouvernement. Dr Strange téléporte l'équipe dans sa demeure, le temps de réfléchir à une issue plus durable et une riposte appropriée contre Osborn. Une visite chez Victoria Hand, l'ancienne adjointe de leur ennemi devenue leur agent de liaison, va leur apprendre que la menace était prévue de longue date. Mais peut-elle être encore contrée alors que Captain America et les Avengers sont tombés ?
Brian Bendis, au 6ème et avant-dernier épisode de cet arc, dévoile tout juste la vérité sur le complot d'Osborn et surtout le rôle tenu par Victoria Hand, dont les révèlations redistribuent complètement les cartes. Néanmoins, la situation reste très compromise et seule la dernière page apporte une vraie note d'espoir.
Le scénariste délivre une histoire décidemment accrocheuse, même si, pour une fois, il aurait pu se dispenser de quelques bons mots pour entretenir la tension.
Mike Deodato ne dessine que 11 pages de cet épisode, les neuf autres sont signés par son assistant Will Conrad. Ce n'est pas gênant, même si on remarque la différence de styles, et le résultat est efficace, plein de punch comme toujours. Le final promet beaucoup.
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Les Quatre Fantastiques ont droit à quatre épisodes ensuite, qui sont en fait les dernières parties du #600 (A jamais + Reine Noire/L'arc/N'oublie pas - les trois derniers comptent 7, 6 et 7 planches) après le chapitre consacré à la Torche le mois dernier.
D'abord, on assiste au début de la bataille épique entre les Inhumains, l'armada Kree et les héros terriens rassemblés par les Fantastiques.
C'est le plus gros morceau (une trentaine de pages) et de loin le meilleur épisode écrit par Jonathan Hickman depuis... Un bail, sinon le début de son run. La raison est très simple : il cesse d'alourdir son récit avec ses dialogues abscons et privilégie l'action, le spectacle, de la même manière que ce qu'il fait avec les Ultimates. Pourquoi alors qu'il est meilleur dans ce registre fallait-il pendant deux ans il nous casse les pieds avec une intrigue qui aurait considérablement gagné à être plus ramassée, moins éclatée ?
Steve Epting est de retour pour cette dernière ligne droite (qui se concluera vraiment le mois prochain) et il livre de superbes planches comme toujours.
Les trois autres segments renouent hélas ! avec les travers d'Hickman et sont dispensables, entre les atermoiements de Médusa (qui doit se faire une raison au fait que Flêche Noire a maintenant un paquet d'épouses), la présence de Galactus (toujours en train de convoîter le germe cosmique gardé par les Asgardiens, au centre du premier arc de Thor par Fraction et Coipel) et un retour sur Franklin Richards (à nouveau en possession de ses immenses pouvoirs, toujours aussi tête à claques avec son copain la Sangsue).
Pour la jouer "arty", Marvel a confié les dessins à des artistes méconnus comme Ming Doyle et Farel Dalrymple, dont les prestations ne sont franchement pas terribles. Leinil Yu s'occupe du morceau avec Galactus, sans être plus inspiré, mais c'est déjà un peu mieux.
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La Fondation du Futur (#12 : Tous ces enfants) : la bande de mouflets se téléportent, avec une partie du Baxter Building, dans les montagnes de Latvérie où se trouvent le Dr Fatalis, Kristoff son fils, Nathaniel Richards et un double de Red Richards.
Jonathan Hickman n'est vraiment pas doué pour écrire les enfants (exercice casse-gueule par excellence), et ses petits génies (qui ont tous des têtes de neuneus) sont parfaitement imbuvables, quant à leur périple, c'est peu dire qu'on s'en fiche.
Juan Bobillo dessine l'épisode (avant d'être prochainement remplacé par Nick Dragotta) : c'est inégal, parfois réussi, parfois raté. Mais aucun dessinateur ne peut sauver ce truc qui se lit en mode pilote automatique, aussitôt oublié une fois fini.
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Bilan : Allez, plus qu'un mois encore, et après adieu à la revue du "plus hi-tech des Avengers" - même si on retiendra les New Avengers et (enfin !) un épisode long mais punchy des 4F.
Wolverine 2 :
Wolverine & the X-Men (#3-4 : Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort ! - Un jour ordinaire dans le Westchester) : suite et fin de la première journée à l'Institut Jean Gre attaqué par le nouveau Cercle des Damnés. Wolverine, son équipe d'enseignants et ses élèves ont fort à faire pour maîtriser Krakoa, l'île vivante sur laquelle est bâtie l'école, mais y parviennent grâce à l'aide providentielle de leur plus redoutable recrue.
Puis les cours reprennent avec l'intégration de deux nouveaux élèves bien particuliers chacun dans leur genre : le fils d'Apocalypse et Angel. Kitty Pryde, elle, doit composer avec des nausées dont la cause va certainement bouleverser son existence...
Jason Aaron propose deux nouveaux chapitres de sa nouvelle série : dans le premier, on assiste à la fin du combat délirant mené par Wolverine, ses amis et ses élèves contre le nouveau Club des Damnés. Parti sur des bases élevés, le scénario tient toutes ses promesses avec des scènes spectaculaires, ses personnages extravagants, de l'humour (mention spéciale à la réplique du mois prononcée par le Fauve : "le comble pour le mathématicien : passer la nuit sur une inconnue et se réveiller avec un problème").
La bonne humeur de cette série est contagieuse et tranche agrèablement avec une production de comics souvent trop sérieuse.
Dans un second temps, l'accent est mis sur la vie de l'institut, les cours, et en particulier la gestion de deux nouveaux élèves : le fils d'Apocalypse, Genesis, va-t-il (comme le prédit Deathlock - encore un professeur peu commun) précipiter la chute de l'humanité ? Et Angel (devenu amnésique mais aussi pourvu de nouveaux pouvoirs quasi-divins) peut-il espérer recouvrer son état normal ? Le ton absurde est réjouissant, et le cliffhanger resitue le personnage de Kitty Pryde de manière surprenante.
Les dessins sont d'abord assurés par Chris Bachalo, déchaîné comme il se doit (même si Duncan Rouleau et Matteo Scalera signent aussi trois et deux planches du premier épisode). Puis c'est au tour de Nick Bradshaw de prendre la relève, das un style qui ressemble de manière troublante à Arthur Adams : c'est très soigné mais impersonnel, tout en convenant toutefois très bien au titre, avec son casting abondant et son décor détaillé.
Une série très addictive, résolument décalée. Un ovni.
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Wolverine (vol. 4, #17 : Goodbye Chinatown) : l'action se situe avant l'ouverture de l'institut Jean Grey par Logan. Ce dernier a décidé de quitter San Francisco et le quartier de Chinatown (dont il était devenu le protecteur) mais le butin qu'il avait amassé pour son futur projet est volé par les triades chinoises. En menant l'enquête, il croise la route de Gorilla-Man (membre des Agents d'Atlas), également sur la piste de la mafia locale, et ensemble ils découvrent comment la drogue entre dans le quartier : énorme surprise à l'arrivée !
Jason Aaron, toujours lui, anime cette fois Wolverine dans ses aventures solos, plus classiques et moins burlesques. Néanmoins, le résultat demeure très efficace, sur un canevas solide, mais avec des rebondissements jubilatoires et Gorilla-Man comme guest (ça fait toujours plaisir de retrouver un des Agents d'Atlas, série géniale mais qui n'a hélas ! jamais trouvé son public).
Au dessin, Ron Garney est également très bon, plus "Joe Kubert-ien" que jamais : il sait découper un script avec énergie, camper les personnages avec une vigueur épatante, et ses scènes d'action sont imparables.
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Bilan : très positif. C'est même la revue du mois, facilement, avec des scénars impeccables, drôles, palpitants, et un groupe d'artistes inspirés. Il n'y a rien à jeter !
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