vendredi 7 mai 2010

Critiques 146 : REVUES VF MAI 2010

ULTIMATE AVENGERS 1 :

- Ultimate Avengers (vol. 1) : La jeune génération (1 & 2/6).
Tout d'abord, on notera encore une étrange traduction puisqu'en vo, cela s'appelle The next generation (soit : la génération suivante ou la nouvelle génération) - après A jamais X-Men pour X-Men forever ou Dark Reign : The list (carrèment laissé tel quel), ça fait beaucoup.

Bon, ensuite, je vais m'acheter le tpb car je n'aurai pas la patience d'attendre 6 mois pour lire la fin, et surtout j'aurai le plaisir d'avoir l'intégralité des couvertures puisque Panini coupe celle du premier épisode en deux et n'édite même pas celle du second à l'intérieur de cette revue. Là aussi, ça commence à faire !

Maintenant, le contenu.

Après Ultimatum et les dégâts énormes provoqués par Magneto, un commando de l'A.I.M. est surpris par Captain America et Hawkeye en train de cambrioler le Baxter building. A la tête de cette opération : Crâne Rouge qui après avoir mis une dérouillée à Cap lui révèle qu'il est son fils !
Steve Rogers décide de traquer son rejeton sans l'accord des autorités, ce qui conduit Carol Danvers, à la tête du S.H.I.E.L.D., à demander l'aide de Nick Fury pour rassembler un groupe et ramener le héros...

Mark Millar revient jouer dans son jardin et y retrouve immédiatement ses marques avec ces deux premiers épisodes riches en action et en révèlations. Il réanime le projet d'une équipe de Vengeurs pour des "blacks ops", comme il l'avait imaginé dans la seconde partie du premier volume des Ultimates (avec déjà Hawkeye, la première Black Widow, Quicksilver et Scarlet Witch) - Panini, très inspiré, donne déjà la compo de cette nouvelle formation dans la preview du prochain numéro à la dernière page...
Le scénariste écossais que l'on adore détester ou qu'on accepte d'apprécier pour sa capacité à produire des récits survitaminés ne faillit pas à sa réputation et continuera donc de ravir ses fans (et d'horripiler ses détracteurs) avec des scènes too much, de la baston spectaculaire et des anti-héros cyniques. Mentions spéciales à la séquence de sauvetage de Cap par Hawkeye et au flash-back sur l'origine de Crâne Rouge.
En tout cas, ces Ultimate Avengers confirment l'obsession de Millar (après Wanted, Kick Ass et avant Nemesis) pour explorer la violence (ce qui l'engendre, ce qu'elle provoque) sans prendre de gants - sa signature, qui le distingue du tout-venant.

Habitué à collaborer avec des pointures, l'écossais est cette fois illustré par l'espagnol Carlos Pacheco, transfuge de DC.
Sa prestation est parfois hésitante, inégale, mais il réussit les morceaux de bravoure sans décevoir et son sens de la composition des images, le dynamisme de son découpage, restent admirables.
Il est simplement dommage qu'on lui ait adjoint un encreur aussi surcôté que Danny Miki et que Justin Ponsor n'ait pas été plus sobre sur les couleurs et quelques effets numériques qui n'améliorent en rien le dessin d'un artiste d'une telle classe.

Après le redémarrage d'USM, cette série prouve que la gamme Ultimate a encore de bonnes choses à offrir grâce au retour d'un de ses animateurs-phares.
X-MEN EXTRA 79 :

- A Jamais X-Men (Alpha 1 + 1 à 5).
Je n'avais jamais acheté cette revue mais la publication en vf de la série X-Men Forever (judicieusement traduite par... A Jamais X-Men !), écrite par Chris Claremont, m'a convaincu de dépenser 5,60 E.
Inutile de le cacher, il y a du sentimentalisme dans cet achat puisque j'ai découvert les comics de super-héros avec "Spécial Strange" et les X-Men de Claremont, Cockrum et Byrne : une découverte qui a littéralement changé ma vie et m'a procuré de grands moments de lecture pendant plus de dix ans.
Le projet X-Men Forever s'apparente aux "Elseworlds" de DC : c'est ce qui aurait pu (dû) se passer si les orientations de Claremont pour la série avaient été approuvées en 1991. Ces aventures n'ont donc aucun impact sur la continuité actuelle mais prolongent ce qu'avait imaginé le scénariste il y a presque vingt ans.
Je resterai volontairement vague sur ce qui se passe dans ces 120 et quelques pages car c'est à la fois très riche, très dense, et que je préfére laisser aux amateurs le plaisir de la découverte.

Cependant j'affirme qu'il se passe plus de choses intéressantes dans cet arc que dans bien des épisodes récents des X-Men (même si tout n'est pas à jeter - j'ai bien aimé les sagas Deadly Genesis et Rise and Fall of the Shi'ar Empire écrites par Ed Brubaker, par exemple).
Claremont nous offre une leçon d'écriture : l'action y est quasi-permanente sans que le traitement des personnages soit sacrifié (au contraire, ils évoluent au fur et à mesure des évènements), le sort réservé aux héros (en particulier Wolverine et Tornade) est d'une vraie audace, et l'art du "subplot" de Claremont (comme avec le mystérieux Cartel) est intact tout comme sa manière de rédiger des dialogues.

L'efficacité du récit trouve un écho parfait dans la partie graphique assurée par Tom Grummett, dont le souci n'est pas de faire de jolies images mais d'illustrer avec le plus d'énergie possible ce que son scénariste raconte.
Le dynamisme de l'ensemble (renforcé par le fait que la série paraît tous les quinze jours en vo) évoque celui qui animait un comic-book comme les Thunderbolts période Busiek-Bagley : droit au but, sans fioritures ni temps mort. Et vous savez quoi ? C'est BON !

Bien qu'il faudra attendre Novembre prochain pour lire le prochain arc (dont quelques chapitres seront signés du duo mythique Claremont-Paul Smith), Panini a eu une excellente idée en éditant cette série - qui devrait inspirer Matt Fraction pour produire des épisodes aussi vigoureux !

X-MEN 160 :

- X-Men 514 : Utopia (4).
Le crossover entre les X-Men et les Dark Avengers suit son cours après avoir démarré le mois dernier dans les pages de cette revue - et en se propageant ce mois-ci dans celles de la revue Dark Reign. N'achetant plus cette dernière, c'est l'occasion de tester la qualité du résumé pour savoir ce qui se passe d'un mensuel à l'autre.

Simon Trask a déclenché des émeutes à San Francisco en exigeant un contrôle des naissances mutantes. Rapidement dépassés, les X-Men, dont certains sont partis affronter les partisans de cette proposition de loi, voient débarquer les Vengeurs Noirs de Norman Osborn. Emma Frost se voit confier la direction d'une équipe de mutants, les Dark X-Men, chargés d'aider à ramener le calme.
Cependant, des mutants ont déjà été arrêtés et incarcérés dans les sous-sols de la prison d'Alcatraz où ils sont soumis à un traitement les privant de leurs pouvoirs.
La tension est donc à son comble : Cyclope organise la riposte, les Dark X-Men entrent en action, Frisco est en feu...
Matt Fraction restitue bien l'ambiance de guerilla urbaine mais sa saga manque de souffle et souffre parfois de confusion. Vouloir agréger les mutants au "Dark Reign" relève d'une intention louable mais le traitement n'est pas à la hauteur.
Le nombre, très élevé, de belligérants, divisés en plusieurs équipes, n'aide pas à l'efficacité de l'histoire qui aurait gagné à se concentrer sur moins de personnages pour que leurs actions soient plus efficacement disposées. Entre Osborn en retrait, Emma Frost et son gang au premier plan, et entre les deux Cyclope et compagnie, le scénario tient parfois plus du zapping, avec une prime aux bastons, qu'à une narration digne de ce nom.

Terry Dodson fait ce qu'il peut pour donner un semblant d'allure au récit, mais le sentiment qui domine est que l'artiste n'est guère inspiré par ce qu'il doit dessiner. Il est loin de son meilleur niveau, tout comme sa femme, Rachel, à l'encrage : les X-Men ne leur vont tout simplement pas, et ce n'est pas le peu d'épisodes qu'ils ont réalisé qui va modifier cette impression.
Dommage : ce n'est pas désagréable à regarder, Dodson réussissant toujours à dessiner de superbes super-héroïnes, mais ce n'est pas suffisant.

- X-Men Legacy 227 : Tir de suppression (1 & 2).
Le bilan est encore plus triste avec ce titre dont l'action se situe également durant les évènements d'Utopia, au coeur de la bataille, avec des personnages comme Malicia et Gambit, d'un côté, et Ms Marvel et Arès, de l'autre.

Mike Carey enchaîne les séquences comme d'autres enfileraient des perles, sans jamais parvenir à nous intéresser au sort de ses héros qui affrontent des Vengeurs Noirs censés rétablir l'ordre mais préférant visiblement casser du mutant dès qu'ils en voient un.
C'est plutôt affligeant et aussi vite lu qu'oublié.

Graphiquement, Dustin Weaver propose des planches tantôt franchement quelconques, tantôt carrèment laides, cadrées sans aucun souci, avec des personnages aux expressions limitées au strict minimum et dans des postures d'une rigidité désolante.

- New Mutants (vol.4) 3 : Le retour de Légion (3).
Toujours aux prises avec David Haller et ses multiples personnalités, qui sont toutes plus hostiles et dangereuses les unes que les autres, les Nouveaux Mutants doivent composer avec une équation délicate : tuer leur adversaire, c'est également tuer leur partenaire Karma, prisonnière de l'esprit de Légion. Dani Moonstar et Illyana Rasputin vont cependant décider de passer à une offensive plus musclée, malgré ce risque...

Zeb Wells s'est engagé dans un scénario à la construction complexe, qui exige une attention certaine du lecteur. Pourtant, ce nouvel épisode conserve un tempo soutenu et offre une action sans temps mort, mélangeant spectaculaire et bizarrerie (le pouvoir de Légion résumant ces deux points).
Les dernières pages promettent un dénouement musclé.

Au dessin, Diogenes Neves alterne des planches à la fois élégantes et percutantes (soutenues par un bel encrage de Cam Smith) et d'autres plus approximatives, notamment quand il s'agit des expressions des personnages.
Mais autant il peut être frustrant quand il se rate, autant il dégage une vraie énergie quand il réussit son coup.

Bilan : un numéro guère enthousiasmant, dont la saga se concluera le mois prochain. Néanmoins, les Nouveaux Mutants continuent de valoir le détour.
Tout d'abord, avant de rédiger la critique de cette revue, il faut dire qu'elle a été éditée par des gens qui, visiblement, n'ont pas lu ce qu'ils publient. Pourquoi ? Parce que toutes les histoires relatent des faits se déroulant dans plusieurs mois par rapport à la diffusion en vf des séries auxquelles elles font référence : c'est donc une cascade de spoilers qui attend le lecteur mal informé. La logique aurait voulu que cette revue sorte en Août, mais Panini fait encore une fois preuve d'un amateurisme affligeant... Tout en vendant cela 5,40 E : à défaut de bon sens, ces gens-là ne perdent pas de vue leurs finances !

DARK REIGN HORS SERIE 1 : LA LISTE. (Le traducteur n'a pas non plus jugé utile de traduire le titre...)
- Les Vengeurs : Ordre de mission + Secret Warriors : Double jeu + Punisher : Un beau rêve + Wolverine : Tout ce qu'on veut, c'est le monde et tout ce qui va avec + Wolverine : Un homme bien.

Sur ces cinq "one-shots", il faut encore préciser que le dernier n'a rien à voir avec le thème récurrent du recueil (la liste dressée par Norman Osborn de héros à neutraliser/tuer) - mais on n'est plus à ça près : il fallait vendre 104 pages à plus de 5 E, donc autant rajouter n'importe quoi pour faire le compte...
Le bilan est mitigé à l'issue de la lecture de ces cinq histoires, réalisées par une équipe créative différente à chaque fois.
Le bouche-trou de la fin (Un homme bien) est affligeant et affreusement illustré : on peut le zapper sans problème.
Avant cela, le segment avec Wolverine (en fait moins présent que Marvel Boy et Fantomex) n'est guère meilleur : écrit par Jason Aaron (un scénariste pourtant côté), il n'aborde pas du tout l'élimination de Wolverine et Esad Ribic produit des dessins très moyens, où les décors sont le plus souvent oubliés.

Le chapitre avec le duel opposant les forces de H.AM.M.E.R., Daken et le Punisher a le mérite de ne pas tromper le lecteur sur la marchandise : c'est un affrontement d'une sauvagerie ahurissante, barbare, entre un psychopathe humilié et un vigilant lancé dans un baroud d'honneur, désespéré.
Rick Remender n'a pas dû s'épuiser à écrire ceci. De toute façon, le principal mérite revient à John Romita Jr qui, sans être dans une grande forme, découpe (au propre comme au figuré...) cela avec une énergie toujours bluffante. Dommage que la colo de Dean White ne soit pas très soignée et que Klaus Janson ait bâclé les finitions - on espère que ce trio sera plus en forme pour le retour des Avengers (les previews sont encourageantes).

Mais les deux meilleures pièces sont incontestablement celles mettant en scène Clint Barton/Ronin et Nick Fury : le premier, on le sait si on suit les Nouveaux Vengeurs, est si exaspéré par Osborn qu'il est devenu obsédé par l'idée de le tuer, ce qui provoque un schisme a sein de son équipe. Il finit donc par mettre sa menace à exécution, une nuit, seul.
Son raid sur la tour des Vengeurs Noirs est une sortie suicidaire et pleine de panache : on voit que, finalement, Barton est meilleur combattant que Frank Castle, mais que son désir de venger l'honneur des siens est voué à l'échec.
Brian Bendis écrit cette partie en restituant parfaitement les états d'âme de son héros, la tension au sein des New Avengers : c'est le récit le mieux construit, rythmé, le plus dense. Il est de surcroît illustrée de fort belle manière par Marko Djurdjevic, encré ici par Mark Moralès et mis en couleurs par Marte Garcia.

Hormis une chute décevante et nébuleuse, Jonathan Hickman et Ed McGuiness livrent aussi une copie réussie, où c'est bien Nick Fury (et non les Secret Warriors, totalement absents) qui tient la vedette et se joue d'Osborn, confirmant en vérité ce que tout le monde sait : il est un tacticien bien supérieur à son ennemi, dont il se moque du début à la fin.
Les dessins de McGuiness, encrés par le vétéran Tom Palmer (qui s'est retenu de tout refaire), sont une excellente surprise : il fait preuve d'invention dans les cadrages, adressant même un élégant clin d'oeil à Will Eisner au début !

D'autres épisodes de cette Liste seront bientôt publiés, avec Spider-Man, Daredevil, Hulk et les X-Men : s'il est prévisible que les résultat reste inégal, je reste curieux de lire ça. A suivre, donc...
MARVEL ICONS 61 :

- Les Nouveaux Vengeurs 55 : Panne sèche (1).
Ce nouvel arc débute par un énième affrontement entre les Nouveaux Vengeurs et le gang mené par the Hood. Les héros préférent se replier mais leurs adversaires trouvent sur le champ de bataille du matériel appartenant à Stark industries : il s'agit d'un engin endommagé mais qui ne fois réparé peut devenir un atout-maître...
Avant cela, le projet de Clint Barton de supprimer Norman Osborn créé des tensions au sein du groupe de justiciers pour qui se pose la question de neutraliser un ennemi pouvant un jour dominer les évènements...

Cet épisode est à marquer d'une croix blanche car la série voit arriver un nouvel artiste, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du génial Stuart Immonen. Le dessinateur du cultissime Nextwave retrouve donc Brian Bendis, après leur run jubilatoire sur Ultimate Spider-Man - et avant de piloter le futur volume 2 des New Avengers.
D'entrée de jeu, Immonen entraîne le titre à des sommets qu'il n'avait graphiquement jamais atteint : le découpage est d'une fluidité et d'une énergie électrisante, l'expressivité des personnages est extraordinaire... C'est tout bonnement enivrant, chaque page est un pur régal : il suffit d'observer une séquence toute simple comme celle où Spidey dialogue avec Jessica Jones pour constater ce que peut faire un dessinateur en pleine possession de son art pour bonifier une série passée entre des mains aussi diverses que celles de David Finch à Billy Tan en passant par Steve McNiven, Frank Cho, Mike Deodato, ou Leinil Yu.

Bendis n'est pas en reste : il déconstruit la narration pour mieux alterner séquences d'action et plages dialoguées, moments de tension et traits d'humour. Bien entendu, les allergiques n'y goûteront guère, mais les autres apprécieront cette manière inégalable de mettre en scène des héros dans des saynètes à la fois conventionnelles (bastons explosives) et décalées (débats éthiques et stratégiques).
Vivement le mois prochain !

- Captain America 600 : Un an après.
La série fête son anniversaire en reprenant sa numérotation originale (même si, en vérité, il y a eu plus de 600 aventures du Cap' depuis sa création en 1941) et examine la situation un an après (dans le "temps marvelien") la mort de son héros.

Ed Brubaker nous propose une succession de courts chapitres, adoptant à chaque fois un point de vue (et un artiste) différent(s) : c'est l'occasion de faire le point avec Sharon Carter (qui va faire une découverte bouleversante), "l'autre Steve Rogers", les criminels Crossbones, Sin et Crâne Rouge, la jeune Nomad, et enfin les Nouveaux Vengeurs.

L'exercice échappe au gadget grâce à l'écriture toujours fabuleuse d'Ed Brubaker, qui a vraiment donné au personnage et son univers une identité à la fois unique et référentielle. La facilité avec laquelle on lit cela est aussi fascinante que la densité et la singularité du propos.

Visuellement, mis à part le segment d'Howard Chaykin et, dans une moindre mesure, celui de Rafael Albuquerque, les planches sont magnifiques : Butch Guice (dans un mix de Jim Steranko, Jim Holdaway et Joe Kubert) , David Aja, et Mitch Breitweiser assurent leur partie avec brio.

- Captain America 600 : La persistance des souvenirs.
Mark Waid et Dale Eaglesham nous gratifie d'un épisode-hommage au héros étoilé : articulé autour d'une vente aux enchères, c'est un élégant résumé des faits d'armes de Captain America, ainsi qu'un chapitre malicieux sur l'exploitation des idoles.
La conclusion à double détente, avec d'un côté Tony Stark et de l'autre un collectionneur déterminé à ce qu'on ne salisse pas le souvenir du justicier, est habile.

Eaglesham, transfuge de DC, signe de très belles pages avant de succèder à Hitch sur les FF - et de retrouver Steve Rogers pour une future mini-série écrite par Brubaker.

- Iron Man 15 : Dans la ligne de mire (8).
Toujours d'une effrayante mocheté, je n'ai même pas réussi à tenir jusqu'à la dernière page de ce nouvel épisode.

Effrayant de voir où est tombé Iron Man en comparaison de Captain America... Et Panini nous prive des FF de Millar et Hitch !

Bilan : le très bel anniversaire de "Cap" et l'arrivée d'Immonen suffisent à me combler. Un numéro enthousiasmant !

Aucun commentaire: