Je croyais en être débarrassé pour un moment mais, hélas ! Tamara revient et a droit à la couverture. Heureusement, Rob est là aussi, comme l'indique le bandeau.
J'ai aimé :
- Dad. Je ne vais pas vous surprendre en affirmant une nouvelle fois que le gag de Nob est excellent, mais c'est une évidence. Deux infos au passage : sur Facebook, la série a maintenant sa propre page (vous trouverez le lien via la page du journal de Spirou) et sur celle des Amis de Spirou, après un sondage récent, Dad a été élu série préférée des lecteurs (à cette occasion, Nob a répondu à une interview dans laquelle il parle de sa manière de travailler, de sa participation à l'Atelier Mastodonte, de ses aventures favorites de Spirou...).
- Maggy Garrisson : L'homme qui est entré dans mon lit (5/6). Maggy est suivie par un type louche, sûrement à cause du pactole qu'elle a caché. Après avoir réussi à s'en débarrasser, elle tombe sur Sheena qui lui fait une révélation sur Alex, son fiancé...
Mine de rien, c'est déjà le pénultième épisode de cette histoire : je n'ai pas vu le temps passer et l'épilogue s'annonce prometteur. Le scénario de Trondheim permet à Oiry de briller avec un art consommé pour le découpage en "gaufrier" qui prouve que cette bd est une oeuvre d'orfèvre.
- Katz. Deux doubles strips plutôt bons de la part de Del et Ian Dairin, avec une mention particulière pour le second qui met en scène les escargots Missel et Zanclode, finalement plus drôle que le chat.
- Adeline : Les caprices de la génétique. Alex Lopez revient avec ce récit court de cinq pages où son héroïne est roulée par son petit frère lors d'un rencard : le style survitaminé du dessin, souligné par des couleurs vives, passe pour une fois parfaitement bien avec l'histoire qui, sans être renversante, est marrante.
- Minions. Didier Ah-Koon et Renaud Collin reviennent avec leurs gnomes jaunes pour un gag savoureux : la mécanique est éprouvée mais le résultat reste efficace.
- Ma grand-mère est une sorcière : La cible et le cerveau. Guillaume Bouzard revient lui aussi le temps d'une histoire de quatre pages complètement loufoque mais très drôle : ça ne ressemble à rien, mais c'est justement pour ça que c'est réussi.
- Rob. James et Boris Mirroir, depuis quelque temps, mettent plus en avant Clutch que son robot, sans que la série n'en souffre : ce loser glandeur a un je-ne-sais-quoi de Gaston, et les strips sont vraiment bien tournés.
- Le Club des Huns. Dab's est sur la route avec Attila et sa (petite) armée de huns : c'est franchement rigolo, surtout le second double-strip qui joue sur le hors-champ avec un réel talent.
- Zizi chauve-souris. Suzie s'exerce à être impitoyable, ce qui n'est pas simple : Trondheim et Bianco ont trouvé une formule imparable qui consiste à broder sur pratiquement un seul gag, mais leurs talents combinés suffisent à produire des strips implacables.
- L'Atelier Mastodonte. Alors qu'Alfred a renoncé à camper un personnage (c'est plus simple quand on vient d'être récompensé à Angoulême), Bouzard et Trondheim ne se privent pas de continuer à railler leur camarade. Pas les meilleurs gags de la série, mais ça reste quand même immanquable.
- Tash et Trash / Capitaine Anchois. Dino et Floris sont aussi en forme l'un que l'autre (avec peut-être une léger avantage pour le deuxième) : je suis quand même assez bluffé par la régularité avec laquelle ces gars-là livrent chaque semaine un strip, cet exercice minimaliste au possible, exigeant une rigueur comique absolu.
En direct de la rédak donne la parole à Zidrou, l'un des scénaristes de Tamara : rien d'intéressant à en retenir (à l'image de cette bd). La semaine prochaine verra enfin débarquer cette mystérieuse nouvelle série comique avec des lapins, Boni, qui couraient dans plusieurs hauts et bas de page depuis quelque temps.
Les aventures d'un journal revient sur la rubrique disparue B.D.scopie, qui était un véritable supplément dans le journal : 16 pages qui permettait un gros focus sur un auteur (en 1978, Jacques Devos, l'auteur de Génial Olivier). Dommage que cela n'existe plus.
Le supplément pour le abonnés est chiche : deux autocollants du Marsupilami...
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