DARK REIGN SAGA 1 :
Ronin & Oiseau Moqueur 1-4.
Profitant de la vague "Dark Reign", Panini a décidé de publier un trimestriel acceuillant des récits annexes, et pour commencer a eu la bonne idée de proposer l'histoire en quatre parties intitulée en vo New Avengers : the reunion, dont une preview de 8 pages était lisible dans le n° 1 de la revue Dark Reign.
Cette aventure s'intéresse donc à Clint Barton et surtout à Bobbi Morse, revenue à l'occasion de Secret Invasion où l'on découvrait qu'elle avait été remplacée par un Skrull - alien mort à sa place dans la série West Coast Avengers des années 80. Ce retour faisait en quelque sorte contrepoids à la mort de la Guêpe dans le même crossover et confirmait une nouvelle fois l'affection de Brian Bendis pour les héros oubliés ou négligés (comme Spider-Woman, Luke Cage, etc).
Mais ce n'est pas au scénariste des Nouveaux Vengeurs que l'on doit cette nouvelle production : elle est écrite par un assistant manager aux ventes de Marvel, Jim McCann, qui s'impose comme une révélation en offrant quatre épisodes de très belle facture.
Il nous raconte comment, en enquêtant sur une tentative d'attentat fomentée par les terroristes de l'A.I.M., Mockingbird renoue avec le monde, son rôle de justicière, et son amant, l'ex-Hawkeye.
Les péripéties sont entraînantes et dépaysantes, nous transportant en Espagne, mais surtout le traitement de la relation re-naissante entre les deux Vengeurs est finement conduit : créée par le regretté Mark Gruenwald en 1983 dans une mini-série Oeil-de-faucon (édité en vf dans un Récit Complet Marvel par Lug), le personnage de Bobbi Morse évoque Black Canary, avec laquelle elle partage sa blondeur, son fort caractère, et un compagnon qui est un archer au tempérament bien trempé.
Mais McCann exploite avec habileté les épreuves par lesquelles elle est passée pour en faire une femme désorientée se testant dans le danger d'une mission à haut risque et devant composer avec l'amour d'un homme qui lui tient tête mais veut surtout la reconquérir et la protéger.
C'est un régal pour les fans de Clint Barton de renouer avec lui et avec le tandem qu'il forme avec Bobbi Morse : l'histoire emprunte à la "screwball comedy", à l'espionnage façon James Bond, plus qu'aux codes stricts des super-héros (même si les héros agissent en costume - Mockingbird héritant même d'un nouveau look).
Ronin & Oiseau Moqueur 1-4.
Profitant de la vague "Dark Reign", Panini a décidé de publier un trimestriel acceuillant des récits annexes, et pour commencer a eu la bonne idée de proposer l'histoire en quatre parties intitulée en vo New Avengers : the reunion, dont une preview de 8 pages était lisible dans le n° 1 de la revue Dark Reign.
Cette aventure s'intéresse donc à Clint Barton et surtout à Bobbi Morse, revenue à l'occasion de Secret Invasion où l'on découvrait qu'elle avait été remplacée par un Skrull - alien mort à sa place dans la série West Coast Avengers des années 80. Ce retour faisait en quelque sorte contrepoids à la mort de la Guêpe dans le même crossover et confirmait une nouvelle fois l'affection de Brian Bendis pour les héros oubliés ou négligés (comme Spider-Woman, Luke Cage, etc).
Mais ce n'est pas au scénariste des Nouveaux Vengeurs que l'on doit cette nouvelle production : elle est écrite par un assistant manager aux ventes de Marvel, Jim McCann, qui s'impose comme une révélation en offrant quatre épisodes de très belle facture.
Il nous raconte comment, en enquêtant sur une tentative d'attentat fomentée par les terroristes de l'A.I.M., Mockingbird renoue avec le monde, son rôle de justicière, et son amant, l'ex-Hawkeye.
Les péripéties sont entraînantes et dépaysantes, nous transportant en Espagne, mais surtout le traitement de la relation re-naissante entre les deux Vengeurs est finement conduit : créée par le regretté Mark Gruenwald en 1983 dans une mini-série Oeil-de-faucon (édité en vf dans un Récit Complet Marvel par Lug), le personnage de Bobbi Morse évoque Black Canary, avec laquelle elle partage sa blondeur, son fort caractère, et un compagnon qui est un archer au tempérament bien trempé.
Mais McCann exploite avec habileté les épreuves par lesquelles elle est passée pour en faire une femme désorientée se testant dans le danger d'une mission à haut risque et devant composer avec l'amour d'un homme qui lui tient tête mais veut surtout la reconquérir et la protéger.
C'est un régal pour les fans de Clint Barton de renouer avec lui et avec le tandem qu'il forme avec Bobbi Morse : l'histoire emprunte à la "screwball comedy", à l'espionnage façon James Bond, plus qu'aux codes stricts des super-héros (même si les héros agissent en costume - Mockingbird héritant même d'un nouveau look).
En prime, les titres de chaque chapitre font référence à des classiques du cinéma et le groupe qu'a monté Mockingbird pour l'accompagner en mission porte un nom en forme de clin d'oeil (WCA) : c'est malicieux et bien amené.
David et Alvaro Lopez illustrent ces épisodes d'un trait qui est à la fois épuré, élégant, très dynamique : on ne peut qu'espérer que ces transfuges de DC (où ils oeuvrèrent sur Catwoman) trouvent leur place toujours aussi bien chez Marvel.
Mention également à la belle colo de Daniele Rudoni, qui alterne avec bonheur des teintes chaudes et lumineuses, et d'autres gris-bleues dans une ambiance plus froide. L'équipe artistique affiche une complémentarité très agréable.
C'est une réussite, et une lecture extrèment plaisante : un choix très heureux pour un "pilote".
David et Alvaro Lopez illustrent ces épisodes d'un trait qui est à la fois épuré, élégant, très dynamique : on ne peut qu'espérer que ces transfuges de DC (où ils oeuvrèrent sur Catwoman) trouvent leur place toujours aussi bien chez Marvel.
Mention également à la belle colo de Daniele Rudoni, qui alterne avec bonheur des teintes chaudes et lumineuses, et d'autres gris-bleues dans une ambiance plus froide. L'équipe artistique affiche une complémentarité très agréable.
C'est une réussite, et une lecture extrèment plaisante : un choix très heureux pour un "pilote".
- Ultimate Spider-Man 132-133 : Ultimatum (4-5).
Ce numéro est spécial à bien des égards, mais en premier lieu parce qu'il est le dernier de la série sous cette forme : en effet, à l'issue du crossover Ultimatum, des titres vont disparaître de la gamme, d'autres vont être relancés, d'autres seront créés. USM va connaître un volume 2, toujours écrit par Brian Michael Bendis mais dessiné par David LaFuente sous le nom d'Ultimate Comics Spider-Man (à paraître en Avril 2010).
J'ai décidé de ne pas poursuivre l'aventure, échaudé par les previews. Mais, pour l'heure, intéressons-nous au final offert par Bendis et Stuart Immonen.
Et quel final ! Nous avions laissé Spidey dans une situation affolante, coursé par un Hulk déchaîné dans New York dévasté par un tsunami provoqué par Magnéto et, pour corser encore plus l'affaire, avec les démons de la dimension des ténébres s'échappant du manoir du Dr Strange.
Pendant ce temps, les amis de Peter Parker - MJ, Gwen Stacy, Kitty Pryde, Kong - sont impuissants devant ce spectacle de désolation. Kitty décide de partir à la recherche de Spidey et va croiser Spider-Woman...
Deux remarques sont à formuler concernant ces deux épisodes :
- 1/ là où Bendis a échoué à bien montrer les dégâts et l'ampleur d'une invasion alien (dans Secret Invasion), il le réussit parfaitement dans USM à la fois en décrivant des images-choc et les réactions de ses personnages devant un cataclysme qui les dépasse. Ce mélange entre l'intime et le spectaculaire est saisissant et alimente des regrets sur la manière dont le scénariste aurait pu mener son crossover dans l'univers Marvel classique s'il avait été plus rigoureux.
- 2/ Cette tension dramatique, qui atteint une dimension tragique dans le second volet, est encore plus remarquablement traduite par le fait que l'épisode 133 est... Muet ! Alors qu'on attaque souvent Bendis pour ses abus de langage, ses dialogues bavards, il s'est imposé ici un redoutable exercice dont il s'acquitte avec un vrai brio.
Pour soutenir un tel défi, il faut pouvoir compter sur un dessinateur d'exception, à même de raconter en images une histoire qui se prive volontairement de parole, capable de restituer avec autant de subtilité que d'efficacité les émotions.
Et encore une fois il faut saluer ce qu'il convient d'appeler la performance de Stuart Immonen, qui relève le gant avec une aisance ressemblant à une leçon. C'est tout à fait bluffant, et à mon tour, les mots me manquent. Même si un s'impose : Respect !
Le mois prochain, un hors-série d'Ultimates nous dévoilera le sort des héros au lendemain des évènements d'Ultimatum, afin de savoir qui s'en est sorti ou non. Mais, en soi, ce numéro fait un épilogue mémorable.
- Les Vengeurs Noirs 3 : Le règne du mal (3).
Après avoir laissé l'équipe des Dark Avengers dans de sales draps le mois dernier, l'épisode nous fait mariner un peu en s'ouvrant sur un flash-back conséquent avec Osborn et Sentry.
Ce héros calamiteux qui n'a jamais vraiment trouvé sa place où que ce soit, dans les divers équipes de Vengeurs, a pourtant choisi de suivre Osborn. Pourquoi ? Comment ? La réponse proposée par Brian Bendis tient au fait que les deux hommes sont tous deux hantés par leurs démons, et si l'ancien Bouffon Vert prétend avoir maîtrisé les siens, alors Bob Reynolds le peut aussi avec Void...
Puis nous retrouvons le groupe aux prises avec la horde de démons invoqués par Morgane la fée déterminée à faire payer sa trahison au Dr Fatalis, rapatrié en Latvérie par Osborn. Ce dernier et ses sbires ne sont clairement pas à leur avantage. Et apparemment, seul Fatalis et sa magie peuvent renverser la tendance...
Le moins que l'on puisse dire est que Bendis ne lésine pas sur l'action et le grand spectacle avec son nouveau titre : l'ennemie qu'il a donnée à ses nouveaux "héros" est, il est vrai, de taille et procure quelques effets garantis sur ces deux plans.
En tout cas, le scénariste s'amuse, c'est visible et contagieux, et le résultat est d'une belle efficacité.
Il est bien aidé dans sa tâche par Mike Deodato, le dessinateur idéal pour ce titre peuplé de créatures sexyssimes et de gros bras vigoureux, mais également fourni en scènes d'ambiance où son art pour les lumières contrastées et violentes, les cadrages azimutés lui permettent de se lâcher comme lors de son passage sur les Thunderbolts d'Ellis.
Pas très nuancé, mais jubilatoire !
- Secret Warriors 2 : Nick Fury seul contre tous (2).
Le super-espions et sa bande de bleus viennent de découvrir que l'Hydra a infiltré le SHIELD depuis belle lurette et prépare la riposte.
Cependant, cet épisode fait plutôt la part belle aux méchants, et en particulier le Baron Von Strucker au courant de la découverte de Fury et à pied d'oeuvre pour une nouvelle opération.
Scénaristiquement, Bendis et Jonathan Hickman se complètent toujours aussi bien, dans un registre plus axé sur l'espionnage et le fantastique que le pur super-héroïsme : cette série est de ce point de vue une agréable surprise, même s'il faudra confirmer ce bon début. Le destin révèlé des "chenilles" par l'un des leurs ajoute du piment à l'affaire et on est curieux de voir comment tout cela va se goupiller.
Graphiquement, le style de Stefano Caselli aboutit à un résultat plus inégal : très à l'aise quand il s'agi de croquer des galeries de trognes aux expressions bien senties, son découpage reste sommaire et la colo est pénible.
- Thunderbolts 128-129 : La chute de la maison Thunderbolts (3 & 4).
Promu par Bush, Norman Osborn doit composer maintenant avec Obama pour garder ses prérogatives : il organise donc un plan afin de duper le nouveau président et se débarrasser d'un autre de ses adversaires, le Dr Samson.
Parallèlement, il recrute de nouveaux Thunderbolts : leur première mission va consister à appréhender un électron libre, fou donc imprévisible...
Comme le mois dernier, ces deux nouveaux volets sont d'une qualité assez bluffante : l'écriture nerveuse d'Andy Diggle et les illustrations de haute volée de Roberto De La Torre contribuent à faire de ce titre une production à laquelle il est impossible de résister.
Entre les manipulations d'Osborn, la composition de la nouvelle équipe et leur efficacité conjuguée, on est vraiment au coeur du "dark reign", cette nouvelle ère où "on ne fait plus de prisonniers".
Diaboliquement bon !
Il manque vraiment une quatrième série à cette revue, c'est son seul défaut, car en trois numéros, elle est déjà redoutablement attrayante.
- Wolverine : L'anniversaire.
En attendant toujours la traduction du dernier chapitre d'Old man Logan (en Mars ?), Panini meuble avec des récits divers et variés comme celui-ci et les deux suivants.
Cet "anniversaire" ne brille pas par son brio, autant être clair : le scénariste William Harms (un sombre inconnu) imagine que Logan est mêlé au détournement d'un avion par des terroristes qui réclament la libération de tous les prisonniers de Guantanamo (rien que ça...) sinon ils font péter l'appareil avec ses passagers. Evidemment, avec la finesse qu'on lui connaît, le mutant griffu va prendre les choses en main...
Parfois, je me demande : qu'avons-nous fait, nous, les fans de comics, pour mériter ça ?
Oh, ce n'est pas nul, mais c'est hautement dispensable. Tout ça tient sur un timbre-poste : Wolvie tue tous les méchants et retrouve même leur boss en entendant au téléphone l'oiseau rare qu'il possède. Trop fort... Et tellement subtil.
Graphiquement, le nommé Jefte Palo livre des planches inégales mais non dénués de style, évoquant un peu Eduardo Risso. Mais, enfin, pas de quoi tomber à la renverse non plus.
Vite lu, vite oublié. Vite oubliable surtout.
- Wolverine 73-74 : L'équipée sauvage (1 & 2).
Ce dyptique relève le niveau sensiblement : il s'agit en fait de deux mini-épisodes, écrits par Daniel Way et, surtout, illustrés par Tommy Lee Edwards (ce qui a motivé mon achat).
Logan retrouve un ami chef d'une bande de bikers dont la relation avec son rejeton lui rappelle la sienne. Une guerre des gangs couve à la suite d'une embrouille sur fond de deal de drogue : ambiance série noire plus que super-héros...
Et on ne va pas s'en plaindre car, sans être un chef-d'oeuvre, c'est tout de même une réussite notable. Way rédige cette histoire sur un bon rythme, avec un sens de l'ellipse bienvenu (notamment lors du dénouement). C'est concis, tendu, sombre, économe : en un mot, efficace.
Mais bien entendu, ce sont les dessins d'Edwards qui transcendent l'entreprise : son trait nerveux, souligné par un encrage au pinceau toujours aussi bluffant, tranche avec la norme du genre. Ces planches ont du caractère, une griffe, une beauté sauvage qui sortent du lot. Ne passez pas à côté !
Conclusion : Viva TLE !
- Les Nouveaux Vengeurs 50 : Pris au piège.
Pour cet épisode exceptionnel, Brian Bendis et Marvel ont vu les choses en grand : près de 40 pages et un casting d'artistes prestigieux pour accompagner le scénariste. Mais, cependant, il convient d'être prudent car ce que la couverture de la revue promet n'est pas forcèment ce qu'on trouve à l'intérieur...
Dans le numéro précédent, les Nouveaux Vengeurs découvraient à la télévision la première apparition publique des Vengeurs Noirs, l'équipe formée par Norman Osborn, devenu le nouveau super-flic de l'Amérique après les évènements relatés dans le crossover Secret Invasion. Ulcéré par le détournement de leurs identités secrétes et du rôle même des Vengeurs, Clint Barton/Ronin était résolu à en découdre avec ces imposteurs.
Mais, donc, Bendis a décidé de prendre ses lecteurs à contre-pied et au lieu de leur offrir un affrontement entre New et Dark Avengers, il met en scène la revanche de The Hood - désormais en affaire avec Osborn - et son gang. On est donc un peu frustré de ne pas avoir droit à l'affiche attendu, mais question baston épique, on n'est quand même pas déçu.
Les dialogues ne sont pas avares en bons mots, et cette fois Bendis fait souvent mouche en donnant à Spider-Man quelques répliques savoureuses (comme lorsqu'il avoue que "c'était le bon temps" après que Ms Marvel ait rappelé comment Iron Man avait essayé de pièger les Nouveaux Vengeurs...).
On retrouve l'auteur en verve des Annuals de la série, gorgés d'action, menés sur un rythme soutenu, avec une vraie dynamique dans l'animation de l'équipe (qui compte quand même 9 membres : Luke Cage, Iron Fist, Wolverine, Spidey, Spider-Woman, Ms Marvel, Ronin, Mockingbird et Captain America/Bucky).
Cependant, la véritable "attraction" de cet "issue" réside dans le générique haut-de-gamme des artistes invités pour l'occasion.
Billy Tan signe l'ensemble des planches, avec un bonheur toujours aussi inégal : il abuse du copier-coller mais se montre capable de découper des séquences avec une belle fluidité juste après, il se montre approximatif dans l'anatomie mais avec une telle quantité de personnages on est enclin à l'indulgence.
Les guest-stars ont chacune dessiné une planche où se distingue un des membres du groupe, à l'exception de Bryan Hitch qui s'est fendu d'une double-planche aussi spectaculaire qu'encombrée avec les Vengeurs et la bande de The Hood.
A ce petit jeu, il y a du bon et du moins bon, et selon ses goûts, on appréciera plus ou moins telle ou telle contribution.
Pour ma part, j'ai une préférence pour les pages réalisées par David Aja (avec Iron Fist : un modèle de simplicité et de fluidité), de David et Alvaro Lopez (avec Ronin et Mockingbird : une belle énergie), et de Steve Epting (avec Captain America : élégantissime).
Je suis plus partagé avec celle d'Alex Maleev (où la colo ne gâte pas Spider-Woman), de Leinil Yu (peu inspiré avec Wolverine) et de Steve Epting (avec Spider-Man, sans grande originalité). Et mieux vaut ne pas parler de Greg Horn (pauvre Ms Marvel...) ou Michael Gaydos (hélas pour Luke Cage...).
Le final peut faire sourire (ou pleurer, c'est selon), Bendis clôturant l'épisode avec une intervention peu crédible de Clint Barton à la télé (comment a-t-il même pu accèder au plateau d'un JT sans être arrêté par le H.A.M.M.E.R. d'Osborn ?).
Où cela va-t-il nous mener ? Il serait bienvenu que les interrogations liées aux situations d'Echo (disparue depuis la fin de SI) et surtout du Dr Strange soient élucidées...
- Iron Man 10 : Dans la ligne de mire (3).
C'est un peu lassant d'incendier chaque mois cette production qui a déjà sa place réservée dans les annales des pires comics que j'ai pu lire.
Sans aucune surprise, ce nouvel épisode reste au niveau dramatiquement médiocre de ses prédécesseurs - ce qui en soi révèle la constance assez remarquable de ce titre qui depuis le début est fantastiquement mal écrit, avec des histoires insupportablement inintéressantes, et surtout extraordinairement mal dessiné par celui dont je ne m'abaisserai plus à citer le nom sous peine d'avoir un haut-le-coeur .
Sans aucune surprise, ce nouvel épisode reste au niveau dramatiquement médiocre de ses prédécesseurs - ce qui en soi révèle la constance assez remarquable de ce titre qui depuis le début est fantastiquement mal écrit, avec des histoires insupportablement inintéressantes, et surtout extraordinairement mal dessiné par celui dont je ne m'abaisserai plus à citer le nom sous peine d'avoir un haut-le-coeur .
Circulez donc, y'a rien à voir - ou alors une vision de cauchemar qui va vous gâcher la nuit !
- Captain America (vol.5) 46 : De vieilles connaissances (1).
"Marvel Icons" donne un sens nouveau à l'expression "terre de contrastes" puisqu'après l'abominable Iron Man, une série comme Captain America redonnerait la vue à un aveugle et la foi en celui qui l'avait perdue.
Bucky est aux trousses du Pr Chin, qui a commandité le vol des restes de l'androïde John Hammond, la première Torche Humaine, afin de le ranimer. Accompagné de Namor, les deux anciens Invaders mettent le cap (jeu de mots : 100 F dans le nourrin !) sur Taïwan tandis que la Veuve Noire découvre le mobile du savant fou pour se venger de Bucky. Vengeance, vengeance !
Ces derniers temps, Namor n'a pas été très gâté chez Marvel : devenu le jouet d'Osborn, dupé par Emma Frost, le souverain retrouve sa superbe grâce à l'inspiration magistrale d'Ed Brubaker. Le scénariste a toujours su traiter dignement les guest-stars de sa série et le prouve encore une fois dans ce récit à l'atmosphère tendue.
Graphiquement, c'est également avec ravissement qu'on assiste au retour aux affaires de Steve Epting, dont le trait toujours élégant nous vaut des planches admirables, d'un classicisme imparable. Le tout sublimé par la colo d'un Frank d'Armata bien plus à son avantage ici que sur Iron Man.
- Jarvis : profession majordome.
En raison de la longueur inhabituelle de l'épisode des NA, Panini boucle la revue avec un de ces médiocres bouche-trous dont il a le secret, issu d'un Giant-size Avengers de Février 2008 (!).
Douglas Noble a voulu écrire quelques pages spirituelles mais qui sont surtout dispensables. Et accompagné d'un certain Nelson aux dessins, cet auteur nous inflige quelques planches d'un piètre niveau.
Bilan des courses : Iron Man reste le boulet de cette revue, qui, heureusement ce mois-ci, bénéficie d'un Cap de très grande facture et de NA en habits de fêtes (c'est de rigueur à quelques jours de Noël).
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