mardi 2 février 2010

Critiques 127 : Revues VF Février 2010

MARVEL UNIVERSE 19 :
- Les Gardiens de la galaxie 7-12.
C'est la première fois que j'achète ce bimestriel (toujours à pour me procurer une partie du poster de Coipel - cette fois, j'ai l'intégralité !) - et pour cause, comme le dit un des personnages, "je n'aime pas les trucs cosmiques". Néanmoins, j'étais curieux car la revue a très bonne réputation et cette nouvelle version des Gardiens de la galaxie recueille les louanges du public et de la critique.
Vaguement lié à un crossover (War of kings), le récit met en scène une équipe de super-héros évoluant un peu partout (et nulle part) dans l'espace. Pour le reste, j'aurai du mal à résumer l'intrigue dont les rebondissements sont multiples et s'enchaînent à un rythme effréné (je suis trop habitué à la narration décompressée). Toutefois, les personnages hauts en couleurs évitent au néophyte d'être totalement égaré, même si la fin est frustrante, invitant à poursuivre l'aventure (ce que je ne ferai pas).
L'écriture du duo Dan Abnett -Andy Lanning a pour premier atout donc un swing réjouissant, même si un peu usant à force. Il y a des astuces bien senties comme ces "rapports", des vignettes avec un héros revenant par un commentaire ironique sur une action antérieure et souvent corsée, qui introduisent une distance bienvenue mais tuent aussi tout suspense (s'il est encore là pour en parler, c'est donc qu'il s'en est sorti).
La caractérisation est inspirée : ces Gardiens forment un assemblage hétéroclite savoureux, avec des créatures inattendues comme ce râton-laveur expert en démolition ou cet arbre humanoïde géant répétant son nom inlassablement.
Graphiquement, c'est beaucoup plus inégal : Paul Pelletier (dont la passage sur les FF ne m'avait pas laissé de bons souvenirs) est à son avantage dans ce registre. Malheureusement, il ne signe qu'un épisode avant d'être remplacé par Brad Walker, plus quelconque mais ne lésinant pas sur les détails, et enfin par Wes Craig, qu'on pourrait rapprocher d'un Frazer Irving mineur mais prometteur.
Une lecture agréable mais coûteuse (5,60 E) et qui restera ponctuelle en ce qui me concerne.
MARVEL ICONS 58 :
Les Nouveaux Vengeurs 52 : Bas les masques (2).
Les recherches du Dr Strange, venu se réfugier chez les Nouveaux Vengeurs après un affrontement contre the Hood, pour trouver le nouveau sorcier suprême se poursuivent, dans une alternance de scènes où Parker Robbins tente de se libérer de sa soumission à Dormammu et d'autres séquences où notre équipe de héros tente d'aider leur ancien acolyte.
Cela va les conduire à la Nouvelle-Orléans où réside un prétendant au titre - même si l'intéressé l'ignore...

Brian Bendis est en pilote automatique dans cet arc où la magie est omniprésente : cette incursion dans le fantastique sur fond de succession mystique ne me semble pas être le terrain où il est le plus à l'aise.
Le sentiment qui domine est de lire un arc de transition, où la situation de Strange, mise en "sommeil" depuis l'Annual #2, va être sinon résolue (une mini-série par Mark Waid et Emma Rios revient sur le personnage actuellement en vo), du moins éclaircie. Avec Echo, il est vrai que c'est un des membres des New Avengers dont le destin a été occulté depuis la conclusion de Secret Invasion.

Mais le problème est qu'on a l'impression que cette intrigue aurait bien pu se passer sans les Nouveaux Vengeurs si the Hood n'avait été de la partie : le désir du groupe d'en finir avec ce gangster (et, peut-être, avec Norman Osborn, son complice avéré) justifie son implication, en plus de l'amitié qui lie les héros avec Strange. Toutefois, désormais composée d'une majorité de "street-level heroes", cette équipe paraît déplacée dans un récit où il est question de transmission magique, de démons...

Il y a comme un étrange flottement narratif - ça n'empêche pas une lecture plutôt plaisante, en tout cas dénuée d'ennui, mais sur un faux rythme, nonchalant. La dernière page, un cliffhanger classique mais toujours efficace, laisse espérer un peu plus d'action pour la suite.

Graphiquement, nous avons encore droit à un produit hybride, entre des planches hystériques de Chris Bachalo, vite lassantes et parfois limite lisibles, et celles de Billy Tan, d'un niveau correct (au mieux). Ce mix visuel renforce l'impression de lire un comic-book inabouti, hésitant entre partir dans un gros délire ou rester dans les clous (en attendant des jours meilleurs).

Ce n'est clairement pas une grande période pour la série qui semble encore se (re)chercher après la (longue) invasion secrète...

- Iron Man 12 : Dans la ligne de mire (5).
Mine de rien, voilà déjà un an que ce machin me pourrit la lecture de ma revue favorite.

On va la faire courte : c'est toujours aussi accablant et de plus en plus laid, chaque page est une nouvelle épreuve - et le pire, c'est que ni Fraction ni Larroca ne fatiguent puisqu'ils sont toujours aux commandes dans les previews.

Je déclare forfait !

- Captain America (vol.5) 48 : De vieilles connaissances (3).
La conclusion de cet arc confirme sa faiblesse : le dénouement, convenu, du vieux contentieux entre Bucky Barnes et le Pr Chin n'a fait que souligner l'aspect dispensable de leurs retrouvailles.

J'admire Ed Brubaker, mais en même temps cela l'humanise car cette histoire prouve qu'il ne peut exceller en permanence. Néanmoins, je ne me fais aucun souci sur sa capacité à rebondir.
Le problème de ce récit provient aussi de ses dessins, problème culminant ici avec pas moins de trois artistes qui se relaient : Butch Guice n'a pas été très inspiré, Steve Epting et Luke Ross colmatent ce qui reste comme ils peuvent. Mais le mal est fait.
Pour une série qui a toujours brillé par le brio de sa gestion graphique, ça fait évidemment tâche. Mais bon, tournons la page et oublions vite cette baisse de régime, qui ne saurait qu'être passagère.

- Fantastic Four 565 : Tu ne dévoreras pas Valeria !
Mark Millar achève son escapade en Ecosse pied au plancher : loin d'être inoubliable, ce dytptique nous gratifie d'un final percutant, avec la révèlation du secret du village d'Iarmailt et un affrontement énorme contre un affreux monstre lovecraftien.

On peut reprocher bien des choses à Millar, mais pas celle de faire trainer les choses ni de lésiner sur le spectacle : en deux épisodes, il a su nous divertir avec un mystère folklorique peu sophistiqué certes mais sans prétention. Les scènes d'action sont ravageuses et ça fait un bien fou de lire un comic-book où les codes sont respectés à ce niveau-là.

La légèreté de l'entreprise, qui pour certains sera indigne, a pour moi la vertu de la simplicité, d'un retour passager aux "basiques" du genre : des super-héros explorateurs en vacances obligés de régler son compte à un bon vieux monstre.

L'épisode se conclut sur une ellipse de plusieurs mois où il est suggéré des évènements importants, en relation avec Fatalis et ses fameux Maîtres, entrevus auparavant : le procédé, fort usité, réussit pourtant toujours à mettre l'eau à la bouche.

Visuellement, Bryan Hitch est à son avantage pour représenter un exercice familier, celui de destructions massives, au gré de cases "king-size" très détaillées et à l'efficacité indéniable. Cela compense ses maladresses pour croquer les enfants, et suffit amplement à faire de l'épisode l'élément le mieux dessiné de la revue ce mois-ci.

Un numéro mineur, donc. Mais, hors Iron Man, rien d'irrécupérable.

X-MEN 157 :
- X-Men 508-511 : La consoeurie (1-4/4).
La perspective de lire toute une saga réalisée par le duo Matt Fraction (scénario)-Greg Land (dessins) ne m'emballait guère, n'étant ni client de l'un ni de l'autre. Mais c'était ça ou manquer une partie du poster d'Olivier Coipel.
Contre toute attente, pourtant, je dois avouer que cela n'a pas été si éprouvant. D'abord, Panini a eu la bonne idée de publier une seule histoire, en quatre volets, qui peut se lire sans être trop perdue. Ensuite, justement, cela se lit sans déplaisir - même si ce n'est pas sans défauts.

Il est question d'un gang de mutantes, la Consoeurie, mené par Madelyne Prior (personnage apparu il y a longtemps maintenant, à une époque où les X-Men étaient à leur top, avec Chris Claremont et Paul Smith...). Depuis, ce sosie de Jean Grey a subi bien des péripéties mais sa haine envers Cyclope est demeurée intacte et elle se prépare à attaquer les mutants désormais basés à San Francisco.
Parallèlement à cela, le Fauve poursuit avec son Club-X ses recherches pour sauver la "mutanité", mise à mal depuis House Of M (ça commence à durer...).

Matt Fraction rédige une intrigue en employant avec un talent certain la narration parallèle, ce qui produit un suspense relatif, un rythme soutenu et son lot de rebondissements efficaces. Là où il réussit le mieux est dans son utilisation des pouvoirs des X-Men, faisant preuve d'habileté et d'intelligence.
Il gère plutôt bien un casting fourni sans égarer le lecteur, ramenant dans le giron des X-Men Vega, que les fans de feue la Division Alpha retrouveront avec plaisir, et exploitant avec ingéniosité la hiérarchie de l'équipe entre les adultes et leurs élèves, qui ne se contentent pas de faire de la figuration.
Malgré des passages explicatifs relatifs aux maneouvres de Maddy Prior, les dialogues ont le bon goût d'être sobres.
Il est indéniable que Fraction est plus inspiré avec les mutants qu'avec Iron Man : designé pour reprendre Thor, sera-t-il à la hauteur ?

Graphiquement, Greg Land est moins satisfaisant, sans être catastrophique : il serait juste préférable qu'il abuse moins, avec son encreur et coloriste (Jay Leisten et Justin Ponsor), d'effets numériques envahissants, qui "glacent" ses images, figent les expressions et les attitudes.
Les personnages féminins affichent le plus souvent un exaspérant large sourire ultra-brite et se ressemblent toutes, avec une poitrine disproportionnée et des tailles de guêpes, les cheveux impeccablement brushés, comme sorties des pages lingerie d'un catalogue.
Les hommes sont un peu plus réussis, mais souffrent aussi de ce syndrôme "Playboy", qui les privent de charisme et de diversité.
Bref, tout ça est trop artificiel pour être supportable au-delà de quatre épisodes : dommage.

Avec à la clé le retour d'un personnage emblématique, cette revue vaut mieux que les déceptions consécutives des précédentes sorties Panini du mois. Paradoxalement, cela n'est pas ma came mais c'est mieux que Spider-Man, Marvel Heroes et Dark Reign !
MARVEL HEROES 28 :

Plutôt que détailler le programme de cette revue, qui, autant le dire simplement et rapidement, est une PURGE absolue, survolons-en le contenu - et rappelons que la seule chose qui justifie son achat est l'acquisition d'une nouvelle partie du poster d'Olivier Coipel !

Que retenir donc de cette addition de pages indigestes ?
D'abord que cette revue, depuis son commencement, est loin d'être une réussite : Marvel Heroes a fait illusion par intermittence, avec le premier arc des Puissants Vengeurs (rappelez-vous, celui écrit par Bendis et dessiné par Frank Cho) plus deux épisodes illustrés par Alex Maleev qui introduisirent les Secret Warriors lors de Secret Invasion ; puis il y eut les débuts de Thor par JMS et Coipel (la série ayant pris du retard, sa diffusion en vf me fit lâcher la revue et acheter les tpb en vo) ; et puis... Et puis, c'est tout !
C'est peu en 28 numéros...

Où en est le titre lorsqu'on le rouvre après des mois sans l'avoir même feuilleter ?
- Hulk de Jeph Loeb et Ed McGuiness n'a toujours pas révèlé qui est le Red Hulk (ou Rulk), après 12 épisodes ! Le propos est toujours aussi débilissime, à se demander si ce Loeb-là est le même qui écrivit par exemple Batman the long halloween... Et Ed McGuiness, si son dessin dégage une puissance certaine, mérite bien mieux.

- Les Puissants Vengeurs évoluent eux aussi dans des abysses artistiques qui laissent songeur : le scénario de Dan Slott est d'une médiocrité totale. Et je n'oserai nommer "dessins" les horreurs infligées par Stephen Segovia, parmi les pages les plus laides qu'on puisse voir dans une vie de lecteur de comics.

-Thor symbolise la démission d'un auteur, JMS, dont la vraie fin du run sur la série, qu'il a ressucité avec pourtant un brio remarquable, s'est située au numéro 600. C'était d'ailleurs le dernier épisode dessiné par Coipel... Marko Djurdjevic le supplée de manière inégale, réussissant parfois de belles images, en ratant complètement d'autres, mais ne parvenant jamais à découper correctement une séquence.

- Enfin L'initiative... Je n'ai jamais aimé cette série mais elle ne peut être plus mauvaise que ce à quoi elle ressemble désormais : Christos Gage est crédité comme scénariste mais c'est une insulte faite au poste ; quand à Humberto Ramos... Bon sang, il dispute à Segovia le titre pour les planches les plus hideuses de la revue !

Allez, on oublie vite ça, et on attend avec impatience Marvel Icons et Universe pour se remettre de ce moment d'épouvante.
SPIDER-MAN 121 :

- Spider-Man : Diffamation (3 & conclusion).
La fin de l'arc réalisé par le duo Marc Guggenheim-John Romita Jr dévoile l'identité du vilain Menace, apparu au début des bouleversements survenus avec Brand New Day (la géniale idée de Joe Quesada de faire réécrire la vie du Tisseur par Mephisto et aboutit au départ de JMS comme scénariste régulier), tout en révèlant l'issue des élections municipales de New York - les deux évènements étant liés. C'est aussi la conclusion d'une longue intrigue secondaire où Spidey était soupçonné de plusieurs crimes, la police ayant retrouvé sur les victimes ses traceurs.

Même si ce n'est pas renversant, le mérite du scénariste (une des plumes de la série tv Les Experts) est de synthétiser et de clore plusieurs trames de manière efficace, à défaut d'être subtile. Qui est finalement Menace et de quelle manière se finissent les élections offrent une lecture sans ennui, mais sans vraiment d'intérêt : comme tous les épisodes depuis BND que j'ai lus et qui devait ramener aux fans le Spider-Man d'antan, cela manque cruellement d'originalité, de saveur. A aucun moment on ne sent une vraie singularité, une vraie personnalité dans l'écriture : c'est du feuilleton débité au kilomètre qui pourrait avoir été rédigé par n'importe quel gratte-papier suivant un soi-disant plan d'ensemble devant légitimer BND.

Comble de l'ironie, voilà que des gens comme Dan Slott, Bob Gale et Guggenheim sont crédités comme "Spider-experts" alors qu'on ne peut pas dire qu'ils sont sur la série depuis des lustres. Si encore un Roger Stern avait ce titre honorifique (quoique parfaitement gadget), ce serait logique. Mais ces trois pisse-copies...

Aux dessins, John Romita Jr anime son personnage fétiche, mais sans la flamme qu'on lui a connu : on devine là aussi que l'artiste a fait le tour de la question et exécute un arc de temps en temps en attendant du neuf (il va - enfin ! - l'avoir puisqu'il illustrera à partir de Mai, en vo, le relaunch des Vengeurs).
Sans faire injure à son immense talent, on l'a connu en meilleure forme, tout comme Klaus Janson qui l'encre et qui est méconnaissable : où est passé le fantastique complice de Frank Miller, ce maître de l'expressionnisme, virtuose des effets de lumière ?

Tout ça est assez triste : le sort infligé au personnage, l'écurie d'auteurs innombrables à son service pour sortir un titre hebdo et dont on ne reconnaît plus la patte, des artistes qui défilent sans avoir le temps de marquer le titre de leur empreinte...
Il n'y a qu'à lire la pitoyable conclusion de cette histoire, aussi dispensable que pauvrement mis en scène (texte comme images - cette fois avec Pat Oliffe et un certain Fabrizio Fiorentino), pour se convaincre que la nouvelle périodicité de Spider-Man n'aboutit qu'à des épisodes dont personne ne se souviendra.

- Spider-Man : Joyeux anniversaire.
Après ce désert créatif, ce bonus est un régal, merveilleusement écrit et superbement dessiné par une équipe à la fois plus créative et respectueuse des lecteurs.

Le récit met en scène Spidey et Wolverine, qui veut fêter simplement son anniversaire avec quelqu'un d'amical.

Zeb Wells, qui m'avait comblé avec son Dark Reign : Elektra (paru le mois dernier dans Marvel Heroes Extra 1), trousse un épisode à la fois léger et touchant, d'une remarquable sobriété et d'une impeccable justesse, avec des dialogues bien sentis. Cet auteur est vraiment à suivre.

Paolo Rivera a délaissé sa palette de peintre pour nous gratifier de planches à la technique plus traditionnelle mais irréprochable sur tous les plans : le découpage est simple, fluide et parfait, les attitudes et les expressions admirablement rendus. Presqu'élémentaire, me direz-vous ? Oui, mais sans aucune faute. Comme quoi, un travail appliqué et réfléchi garantit à celui qui le livre des félicitations méritées.

4 Euros pour si peu, ça fait un maigre rapport qualité/prix - mais avec une partie supplémentaire du somptueux poster d'Olivier Coipel, la pilule passe un peu mieux.
DARK REIGN 5 :

Parlons peu, parlons bien : c'est la dernière fois que j'achète cette revue dont la lecture du mois dernier m'avait déjà fort déçu - et la situation ne s'est pas rétablie. C'est la rupture bête et brutale : l'aventure avait de toute façon bizarrement commencée. Et quand l'Heroic Age sera là, après Siege, que va devenir ce titre sinon une incongruité ?
Les plus économes (et les plus sages) feront comme moi : ils arrêteront les frais au plus vite, revendrons leurs précédents numéros, et tâcherons d'oublier cette cuisante expérience.
Mais, revenons au programme extraordinaire du mois.

- Les Vengeurs Noirs : La cabale.
Cabale, oui. Mais Vengeurs Noirs, que dalle, nib de nib !
En vérité, nous est proposé cinq courts récits centrés sur un membre du petit cercle d'amis de Norman Osborn, chacun de ces chapitres étant écrit et dessiné par un scénariste et un dessinateur différent.

Le niveau est majoritairement affligeant : difficile d'être intéressé par des traitements aussi plats. Le seul à surnager (ou plutôt à flotter) est peut-être Jonathan Hickman avec son segment fantasmatique sur Fatalis.
Mais sinon, c'est de la bouillie : Matt Fraction et Emma Frost? Pitoyable ! Rick Remender et The Hood ? Du bla-bla ! Kieron Gillen et Namor ? Consternant ! Peter Milligan et Loki ? R.A.S. (Rien A Sauver).

Le graphisme ne sauve rien : que ce soient les peintures figées au possible d'Adi Granov, les coloriages éprouvants de Daniel Acuna, et les illustrations à peine passables de Max Fiumara ou Carmine Di Giandomenico. Seul Toni Zonjic offre quelques planches honnêtes - même s'il est capable de bien mieux (visitez son blog, vous verrez).

40 pages de pas grand'chose !

- Thunderbolts/Deadpool : Magnum opus (3 & 4/4).
Je ne vais pas non plus me fatiguer à commenter en détail la fin de ce navet intégral à l'humour abyssal, et aux images dispensables (bien que Paco Medina s'en sort un peu mieux - mais pas assez pour être indulgent).

On peut quand même saluer la prouesse : réussir, à deux, à pondre quatre épisodes aussi mauvais que le pire de Jeph Loeb, c'est tout de même notable !

- Les Kreveurs de skrulls : Breakfast in America.
Comme il faut bien vendre 96 pages, Panini a choisi de conclure ce numéro par une production aussi mauvaise que ce qui a précédé - ce qui a le mérite d'être éditorialement cohérent.

Heureusement, ce n'est pas long...
Mais c'est mauvais !

Seul bon point : Paulo Siqueira aux dessins - mais pas de miracle non plus.

Allez, économisez 4,60 E, ou alors dépensez-les pour commencer le poster d' Olivier Coipel et revendez la revue.
Sinon, épargnez-vous ça.

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