dimanche 1 juillet 2012

Critiques 333 : REVUES VF JUILLET 2012

DC Saga 2 :

Justice League (#2 : Aux origines) est dans la droite ligne du premier épisode : Geoff Johns avance à pas comptés, semble gagner du temps plutôt de faire avancer son histoire qui, pendant treize pages, oppose Batman et Green Lantern rejoints par Flash à Superman (le tout avec deux doubles pages) ! Autant dire que l'intrigue ne se développe pas beaucoup, d'ailleurs il n'y a aucun suspense sur l'identité du méchant...

Ce qui surprend, c'est que Johns, autrefois si habile pour animer une équipe de héros (avec la JSA), ne fait aucun effort ici, se contentant de faire trainer plus de raison des scènes de baston avant que les belligérants se rendent compte qu'ils pourraient s'allier. Mais le scénariste ne fait absolument rien pour les rendre attachants, ils sont même tous d'une bêtise affligeante, s'exprimant avec des dialogues d'une nullité abyssale (certes Johns n'a jamais été un bon dialoguiste, mais là...).
Le rythme, quand même curieusement soutenu (surtout parce que l'action domine), compense à peine et rend toutefois la lecture rapide, mais sans plus.

Jim Lee rend une copie au dessin correcte, sans plus : quand il s'agit d'en mettre plein la vue, il est indéniablement habile, mais ses faiblesses (ou son manque d'envie) sont flagrantes quand il doit découper une simple scène de dialogue (la conversation entre le père et le fils Stone étant incroyablement mal composée).
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Superman (#2 : Vol à l'aveuglette) confirme qu'il s'agit du boulet de la revue : il n'y a rien à sauver de cet épisode, aussi (voire plus) mauvais que le précédent. A nouveau le héros doit affronter un monstre, dont le pouvoir (une grande force mais surtout l'invisibilité) souligne grossièrement qu'on va avoir droit à de futurs adversaires élémentaux (l'eau et la terre restent à venir)...

George Pérez a la main encore plus lourde quand il doit caractériser les personnages dans le civil : son Clark Kent est fadasse au possible, les relations père-fils entre le Général Lane et sa fille Lois ou entre le Général et Superman sont un décalque éhonté de Hulk... Les dialogues sont plats, la voix-off omniprésente et aussi lourde qu'inutile. Misérable...

Et ce ne sont pas les dessins affreux de Jesus Merino qui récupèrent quoi que ce soit : le découpage (de Pérez) est sommaire, les plans encombrés... Pénible.
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Flash (#2 : Réactivité) reste, et de loin, la meilleure production de la revue : non seulement, comme scénariste, Manapul propose de nouvelles idées passionnantes, enrichissant les capacités de son héros (sa vélocité appliquée à sa réflexion), mais l'intrigue qu'il développe est vraiment intéressante à suivre (l'ami de Barry Allen instrument de manipulations d'un corps militaire aux mobiles louches).

Le rythme est haletant, le récit toujours accessible et surprenant, les effets bien dosés, les dialogues vivants sans être bavards ou convenus : un vrai régal.

Et ce plaisir est soutenu par des illustrations excellentes : Francis Manapul continue de puiser à la source "Will Eisener-ienne" avec bonheur, osant des compositions inventives, et la colorisation de Brian Buccellato (contrairement à celle de Superman) accompagne cela avec intelligence.
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Supergirl (#2 : Réunion) ferme le ban : dans le droit fil du premier épisode, la prime est donnée à l'action puisque les retrouvailles de Kara Zor-El et Kal-El/Superman sont explosives. Certes, tout cela n'aboutit pas encore à grand'chose puisqu'on y passe son temps à se bastonner copieusement durant la majeure partie de l'épisode, mais la dernière page indique que ça devrait changer...

Michael Green et Mike Johnson ne se forcent donc pas (encore) trop pour raconter une histoire digne de ce nom, mais ils s'appuient, il est vrai, sur leur formidable dessinateur, Mahmud Asrar, qui, lui, tient une forme de champion, alignant les pages avec une énergie formidable (qui manque cruellement à la série de l'autre kryptonien).
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La revue reste inégale, dominée par l'excellent Flash, mais avec le retour de quelques pages rédactionnelles (un article sur le Daily Planet assorti à Superman, et un autre sur l'opération "DC Renaissance") font passer la pilule, en attendant le vrai décollage (imminent) de Supergirl et quelques efforts pour la Justice League.  

Batman Saga 2 :

Batman (#2 : Trahison) mérite ses critiques louangeuses : Scott Snyder est effectivement très habile pour nous embarquer dans son histoire - une habileté qui confine à la roublardise quand on découvre comment il se tire (et son héros) du suspense ouvrant l'épisode.

Mais il est indéniable que cette affaire de Cour des Hiboux dont les redoutables agents malmènent aussi bien physiquement qu'intellectuellement Batman a l'étoffe d'une bonne saga. Le scénariste dénoue d'ailleurs rapidement le cliffhanger du précédent épisode pour relancer l'intrigue en s'appuyant sur le passé de Gotham, l'autre héroïne du récit.

Les dessins de Greg Capullo sont très dynamiques, même s'il est plus à l'aise dans les scènes avec Batman en costume (ses personnages non masqués ayant une fâcheuse tendance à tous trop se ressembler), et l'encrage de Jonathan Glapion valorise son sens de la composition et des décors.
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Detective Comics (#2 : La fête est finie) joue un cran en dessous : Tony Daniel, au scénario et au dessin, a choisi d'embarquer la chauve-souris dans une histoire très (trop) glauque, dont la complaisance finit par (déjà) lasser.

Ce n'est pas tant de donner un adversaire encore dérangé à Batman que le sentiment que la série donne de surenchérir pour exister. Par ailleurs, il s'avère que ce titre se déroule effectivement à la même époque que les deux autres (Batman et Batman & Robin), et cette ubiquité du héros ne l'avantage pas - située dans le passé, aux débuts de la carrière du héros, elle aurait mieux trouvé sa place et même fait fructifier les autres...

Graphiquement, c'est inégal : Daniel réussit parfois très bien certains plans, certaines scènes, mais en ratent d'autres ou se contente d'effets faciles et répétitifs (à coup de splash et double pages).
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Batman & Robin (#2 : Mauvais sang) remonte spectaculairement le niveau et confirme son statut de meilleure production de la revue : Peter Tomasi bâtit en fait son scénario sur trois niveaux étroitement liés - la relation de Bruce Wayne et son fils Damian, le nouveau Robin aux tendances psychopathes ; leurs patrouilles, qui assurent le quota d'action ; et l'émergence du vilain Personne, lié au passé de Batman et qui le défie désormais directement sur un argument surprenant.

Cette trame est vraiment fabuleusement tissée, chaque motif enrichissant les autres, et conférant au récit une densité et un tempo imparables.

Ajoutez-y les dessins somptueux de Patrick Gleason, magnifiquement encrés par Mick Gray, avec une utilisation des à-plats noirs, un souci de l'expressivité, un découpage dynamique, et vous comprendez pourquoi c'est une telle réussite.
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Hélas ! Toutes ces qualités précitées font défaut à Batgirl (#2 : Couper court, trancher profond) : Gail Simone , pourtant aux commandes d'une héroïne qu'elle connaît bien, échoue complètement à lui donner vie et chair, et l'entraîne dans une course-poursuite à laquelle on ne parvient pas plus à s'attacher. 

On tourne les pages, piteusement dessinées par Ardian Syaf (et abominablement mal encrées et colorisées), avec un ennui croissant qui font de Batgirl l'équivalent de Superman dans "DC Saga".
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La revue est d'un niveau emballant, surtout grâce aux exceptionnelles réussites que sont Batman et encore plus Batman & Robin. Detective Comics peut mieux faire. Batgirl est au fond du trou (si profond qu'elle ne devrait pas en remonter de sitôt).   

Avengers 1 :

6 mois après son apparition, la revue est donc renumérotée, à l'occasion du relaunch, et son programme modifié. On pourra discuter de ce choix commercial et éditorial, qui surfe sur le succès en salles du film Avengers, quand Panini devra composer avec les conséquences du prochain event (Avengers vs X-Men, qui démarrera en vf en Novembre, et dont on commence à connaître les changements qu'il entraîne)... Mais, pour l'heure, voyons ce que donne cette nouvelle version.
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Avengers (#20-21 : H.A.M.M.E.R. Rassemblement !) remplace donc au sommaire Thor. C'est plus logique pour une revue qui porte le nom de la série, mais l'arc a quand même débuté depuis deux mois... Norman Osborn, qui a réuni plusieurs organisations criminelles (Hydra, A.I.M., la Main), veut en découdre avec les Vengeurs de Steve Rogers et porte l'affaire sur la place publique car il avait été jeté en prison sans procés (après Siege). Les héros partent à sa recherche en petits groupes et leur adversaire va profiter de cette dispersion pour les piéger...

Brian Bendis développe la revanche d'Osborn dans ses deux séries, Avengers et New Avengers (dommage que Panini n'ait pas voulu publier les deux titres dans la même revue), ce qui donne de l'envergure à l'histoire et la mesure des manigances du vilain. En séparant l'équipe en plusieurs binômes, il propose des team-ups intéressantes (comme Rhulk et Tornade) et ménage de vrais surprises quand on découvre les armes d'Osborn. La chute du 2ème épisode laisse les Vengeurs dans une situation compromise qui promet une suite alléchante, ce suspense est appréciable.

Graphiquement, Daniel Acuña réalise le premier chapitre et s'en sort toujours aussi bien : ses compositions sont soignées, ses personnages expressifs, et sa colorisation vive sert l'ambiance. Par contre, lorsque Renato Guedes le remplace pour l'épisode suivant, on déchante : le dessin n'est objectivement ni beau ni efficace (malgré une bonne idée de découpage dans la bataille aérienne impliquant la Vision et Captain America), c'est un choix de fill-in aussi curieux que mal inspiré.
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Captain America (#6 : Sans défense) reste en place et commence un nouvel arc, qui est toutefois, on s'en rend compte rapidement, étroitement lié au précédent. Steve Rogers est toujours en proie à des cauchemars où il perd ses pouvoirs et demande l'aide d'Iron Man. Oeil-de-faucon, pour lui changer les idées, l'embarque dans une patrouille en ville mais une mauvaise surprise attend les deux héros...

L'attraction de ce nouveau récit réside dans la présence au dessin du mythique Alan Davis, et il est évident qu'Ed Brubaker a écrit cette histoire en voulant tirer avantage des capacités de cet artiste de premier rang. Il convoque un bataillon de méchants familiers (Batroc, Zémo, l'escoude du Serpent...) et jette le Captain dans une situation très délicate.

Davis n'est peut-être pas (pas encore) dans sa plus grande forme, mais il délivre déjà quelques planches de haute volée, avec un découpage éclaté, et un dynamisme irrésistible. La série prend tout de suite une allure qui la distingue du tout-venant. Vivement la suite !
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Enfin, pour boucler le programme, Panini nous sert une curiosité comme eux seuls en sont capables puisqu'il s'agit des deux premiers volets d'une mini-série consacrée à... Iron Man (Transe 1-2), le même mois où "Marvel Icons" fait place à une revue "Iron Man" ! Ce n'est pas banal, et franchement, vu le résultat, quitte à proposer un bouche-trou, on peut déplorer qu'ils n'aient pas trouvé autre chose.

Après un énième malaise cardiaque, Tony Stark décide de s'opérer lui-même pour améliorer ses capacités bio-cybernétiques. Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu...

Alexander Irvine a signé cette histoire (en quatre parties, la suite et fin le mois prochain) pour le label "Marvel Knights" il y a deux ans, et si ça se lit sans ennui, ce n'est pas pour autant passionnant. Lan Medina illustre, colorisé (laidement) par Andy Troy : c'est parfois pas mal, souvent pénible, tout le temps figé. Bref, très dispensable.
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Le bilan de cette relance est mitigé : les Vengeurs tiennent leur rang (malgré l'intérim de Guedes), Captain America emballe, mais la mini-série Iron Man gâche la vue et le plaisir.     

Iron Man 1 :

Bon, on va la jouer rapide puisque je n'achète plus cette revue que pour Les Nouveaux Vengeurs, et comme je l'ai déjà déclaré, après la fin de l'arc en cours, j'arrêterai les frais car débourser 4,80 E pour un seul titre, c'est trop cher.
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Donc Les Nouveaux Vengeurs (vol. 2, #21 : Vengeurs Noirs - la renaissance) reprend directement là où cela s'arrêtait le mois dernier : l'équipe, après avoir affronté la nouvelle formation de Vengeurs Noirs de Norman Osborn (sur tous les fronts dans sa croisade anti-Vengeurs), battait en retraite car le Dr Strange était mal en point. C'est alors que Ragnarok, le clone meurtrier de Thor (apparu dans Civil War, créé par Hank Pym et Tony Stark et qui tua Black Goliath), barre la route des héros !
Cependant, la foule en colère puis les forces de l'ordre assiègent le manoir des Vengeurs pour leur demander des comptes...

La grande majorité de cet épisode se concentre sur l'affrontement entre les New Avengers et Ragnarok et Brian Bendis a choisi de laisser la vedette à Mike Deodato qui restitue avec puissance toute la brutalité de ce combat. L'adversaire permet à Wolverine de laisser libre cours à sa sauvagerie, comme rarement dans cette série, mais réserve aussi deux scènes décapantes avec Luke Cage et Iron Fist.
Cette bataille épique montre aussi la perversité du plan d'Osborn qui veut autant humilier les héros que les discréditer aux yeux du public. Lorsqu'on lit cet arc des New Avengers en même temps que celui des Avengers (HAMMER Rassemblement, dans la revue "Avengers"), on mesure mieux l'efficacité de cette saga à part entière et qui démontre que Bendis brille dans un cadre plus strict que dans un event où tous les acteurs ne sont pas utiles.

Mais, comme je le disais, c'est vraiment l'épisode de Deodato dont la furia visuelle convient idéalement à ce genre d'exercice : il réussit parfaitement à rendre compte du spectacle des belligérants qui ne retiennent plus leurs coups et sèment la désolation sur leur passage. Alors, d'accord, ce n'est que de la baston mais quelle belle bagarre !
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Pour le reste, hé bien, "Marvel Icons a donc vécu et est devenu "Iron Man", avec deux épisodes de la série écrite par Matt Fraction et dessinée par Salvador Larroca.

Puis Les Quatre Fantastiques sont de retour.

Mais bon, j'ai essayé de lire ça complètement, et dans les deux cas, ça m'est tombé des mains.
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"Marvel Icons" n'était déjà plus gâté depuis longtemps, mais ni son relaunch ni son changement de titre n'arrangent son cas. Reste New Avengers : c'est peu, vivement que cet arc se termine, je ferai des économies... 
Wolverine 1 :

La revue consacré au griffu canadien repart aussi au n°1, avec un peu plus de pages (64 au lieu de 48) et la série-titre cohabite avec Wolverine & the X-Men. Intrigué par la réputation flatteuse du scénariste, Jason Aaron, j'ai décidé de voir pour juger sur pièce.
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Wolverine & the X-Men a donc droit à deux épisodes (#1-2 : Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort !) - la série sera diffusée à cette dose pour être raccord au moment où débutera la parution du prochain event Avengers vs X-Men à partir de Novembre, qui l'impactera.
Ce nouveau titre découle directement de la mini-série X-Men : Schism (publiée dans la revue "X-Men") au terme de laquelle deux camps de mutants se sont formés : d'un côté, l'option isolationniste prônée par Cyclope sur l'ïle d'Utopia au large de San Francisco ; de l'autre, la frange cohabitionniste défendue par Wolverine qui a choisi de se réinstaller dans l'institut Xavier (rebaptisé institut Jean Grey) de Westchester. La séparation s'est fondée sur le fait que Wolverine ne voulait plus que les jeunes mutants soient utilisés comme des soldats et réapprennent à vivre en paix avec les homo sapiens.
Wolverine a reçu le soutien de Kitty Pryde, du Fauve, d'Iceberg (et Malicia, Gambit, Rachel Grey, Rocket entre autres) mais aussi du Pr X (même si celui-ci reste en retrait, n'adhérant pas non plus à la philosophie de Cyclope).
Deux inspecteurs académiques viennent donc visiter l'institut, et la visite n'est pas de tout repos, surtout lorsque Kade Kilgore, le nouveau roi noir du nouveau Club des Damnés, vient défier Wolverine en promettant de détruire l'établissement et de provoquer une nouvelle haine anti-mutants...

Jason Aaron a eu une drôle d'idée en faisant de Wolverine un directeur d'école-enseignant, après avoir formalisé la rupture avec les disciples de Cyclope dans Schism... Mais, contre toute attente, non seulement cette idée fonctionne mais est traîtée sur le mode de la comédie (avec quand même pas mal d'action) ! Or, s'il y a bien un mélange délicat à réussir, c'est la mariage de la fantaisie et des super-héros (à moins de verser dans la parodie). Mais là encore, le scénariste fait mouche et emballe son affaire avec beaucoup de verve.
Les situations sont effectivement savoureuses, les dialogues piquants, la caractérisation bien sentie : on s'amuse franchement et quand Kilgore et son gang déclenche les hostilités, l'histoire bascule dans un joyeux délire avec tremblement de terre (dont l'origine est totalement foutraque), pluie de monstres de Frankenstein armés de lance-flammes, transformation des inspecteurs académiques... 
Tout ça, c'est la partie rigolade. Pour la dose d'action, c'est assez corsé avec Wolverine qui péte les plombs et, surtout, un authentique morceau de bravoure où le personnage d'Iceberg, souvent sous-exploité, hérite d'une scène d'anthologie. Le cliffhanger laisse augurer d'une nouvelle escalade dans l' "hénaurmité".

Au dessin, on retrouve Chris Bachalo. C'est un dessinateur qui m'a toujours posé problème : son style ne manque pas de puissance, dans un registre baroque-cartoony, mais avec des effets de découpage, d'encrage et de colorisation qui rendent l'ensemble parfois confus et pénible.
Il y a encore des plans un peu trop sombres, aux compositions alambiqués, qui nuisent à la lisibilité et donc à l'efficacité, mais pour le reste il faut reconnaître que c'est un choix judicieux car il traduit parfaitement plusieurs aspects du projet (la visite de l'école, avec un vrai soin apporté au décor, puis le chaos qui s'ensuit où tout part en vrille). Il est capable de croquer des gueules terribles à certains personnages comme de dessiner Kitty Pryde mignonne à croquer.
L'un dans l'autre, ce n'est pas parfait, mais il y a là des planches jubilatoires, à la (dé)mesure du script.
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Le premier épisode de Wolverine & the X-Men étant plus long que d'ordinaire (28 pages), pour boucler le sommaire, Panini propose donc un bouche-trou de 8 pages, issu du n°1000 (!) de la série Wolverine : il s'agit d'un bref flash-back sur Logan durant la seconde guerre mondiale, écrit par Vince Hernandez et joliment illustré par Luke Ross.
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Un relaunch décapant qui mérite qu'on s'y arrête - ne serait-ce que pour découvrir l'hilarant programme dispensé par l'institut Jean Grey...  

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