mercredi 16 mars 2011

Critique 214 : ULTIMATE X-MEN #59-60 : SHOCK & AWE, de Brian K. Vaughan et Stuart Immonen



Ultimate X-Men : Shock & Awe est une histoire composant les épisodes 59 et 60 de la série, écrite par Brian K. Vaughan et dessinée par Stuart Immonen, publiée en 2005 par Marvel Comics. Ce récit est disponible dans le volume 12, entre The Most Dangerous Game (vol. 10) et North Magnetic (vol. 12), réalisés par la même équipe.
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Le récit se concentre sur deux membres des X-Men, Wolverine et Storm. Le premier a quitté l'institut Xavier pour enquêter sur son passé et retrouver son épouse (dont il ne se souvient plus mais dont il possède l'alliance), tandis que la seconde le retrouve pour le convaincre d'abandonner ces recherches.
C'est alors qu'ils croisent la route de Deathstrike, alias Yuriko Oyama, ex-voleuse et rivale d'Ororo Munroe, transformée génétiquement par le Dr Cornelius, un des savants du programme Weapon X dont est issu Wolverine. Cette jeune femme veut se venger de Storm qui a failli la tuer tandis que Cornelius veut capturer le mutant griffu...
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Le tandem Brian K. Vaughan-Stuart Immonen a, durant son partenariat sur Ultimate X-Men, signé trois histoires parmi les meilleurs de la série, tout en mettant en vedette des personnages secondaires de l'équipe de mutants.
Le dyptique que forme Shock and Awe est une exception dans le run de Vaughan puisqu'il met en scène Wolverine et Storm et qu'il s'agit d'un récit très bref (deux épisodes). Malgré sa brièveté, cet arc comporte toutes les qualités de son scénariste : sens du rythme, de la caractérisation, alternance entre plages calmes et action spectaculaire, dialogues incisifs. C'est un vrai bonheur et on reste épaté par la vigueur et la subtilité de cet auteur qui, même avec une franchise aussi codifiée, garde une voix unique.
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Stuart Immonen, qui a dessiné Ultimate X-Men à la même époque que Nextwave, y oeuvrait donc dans son style "cartoony" à l'énergie inimitable : son découpage est aéré et dynamique, conférant aux scènes d'action une vitalité fabuleuse, mais sans négliger l'expressivité et la gestuelle des personnages.
Il ne s'agit pas, dans ces deux épisodes, de ses meilleures planches, mais quand même on aimerait que bien des artistes s'inspirent d'un tel brio car Immonen sait bonifier n'importe quel script avec une impression de facilité désarmante.
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Plus que jamais, il faut (re)découvrir l'association BVK-Immonen sur ce titre !

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