Critique 15 : FANTASTIC FOUR, de Scott Lobdell et Alan Davis

Ce 4ème volume de la collection des Incontournables de Marvel, édité par Paninicomics, est consacré aux Quatre Fantastiques.

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Les Fantastic Four affrontent d'abord les Ruines, un groupe de divinités ayant investi le corps et l'esprit d'archéologues, en plein Paris ; puis l'Iconoclaste, une mystérieuse entité qui en veut à Sue Richards alias la Femme Invisible ; et enfin le Fantôme Rouge et ses super-singes.
En guise de dessert, le quatuor a droit à de nouvelles péripéties dans un village perdu des Etats-Unis.

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Autant être honnête, sans la présence d'Alan Davis au générique, j'aurai évité cet achat (heureusement peu coûteux). Ce génial dessinateur (et non moins excellent scénariste) illustre les trois premières histoires, écrites par Scott Lobdell. Mais pas plus qu'un acteur ne sauve un film, un graphiste ne peut empêcher un comic-book d'être un ratage. Davis nous donne des planches merveilleuses où son trait souple et sa science du découpage restent un régal.

Mais ce que Lobdell lui a donné à dessiner est si moyen, pour ne pas dire mauvais, qu'on a le sentiment d'un énorme gâchis. A titre de comparaison, il suffit de lire Fantastic Four : La Fin, entièrement réalisé par Davis, pour mesurer ce qui différencie un grand récit d'un collage sans inspiration, uniquement bâti pour arnaquer des amateurs.

C'est donc aussi vite lu qu'oublié.

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Et il vaut mieux également oublier les deux épisodes supplémentaires signés John Moore et Salvador Larroca. Je n'aime pas m'acharner sur des faiseurs médiocres et je ne le ferai donc pas avec ces deux-là. Mais j'ai quand même rarement lu quelque chose d'aussi affligeant et mal illustré.

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A oublier.